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lundi 12 janvier 2015

Séisme du 12 janvier 2010 à Haïti

Séisme du 12 janvier 2010 à Haïti


Selon Institut d’études géologique des États-Unis, le tremblement de terre aurait eu une magnitude de 7 (soit l’équivalent de l’énergie dégagée par une [ bombe H] d’environ 5 Mt) et son foyer serait à une profondeur relativement faible de 10 km1,2 (séisme dit crustal). La secousse principale a duré environ 2 minutes et 30 secondes.
Selon le CNRS (19 janvier 2010), si la profondeur se situait entre 10 et 13 km1,2, la faille « Enriquillo-Plaintain garden » qui traverse l'île d'ouest en est et portant le séisme, passe à 5 km au sud de la capitale. L'épicentre se situant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la capitale, le glissement cosismique de 1 à 2 m se serait produit sur 70 km de long10.
Il y a également eu une série de répliques de respectivement : 5,9, 5,5 et 5,1. La NOAA a rapidement écarté le danger d’un tsunami dans la région11.
La première réplique a eu lieu 7 minutes après le premier choc, laissant entrevoir une aggravation de la situation compte tenu de l’impossibilité de mettre en place des premiers secours dans les minutes suivant l’incident. La magnitude de ces répliques, approchant 6, constitue également un autre facteur, rare dans ce type d’événements, le qualifiant de catastrophe majeure : par définition, les effets des répliques « peuvent causer des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones restreintes. Cause de légers dommages aux édifices bien construits ».
Des témoins du séisme qui ont pu joindre les médias internationaux pendant la nuit ont rapporté avoir vu sur la voirie des voitures qui « bougeaient toutes seules ».
L’île d’Hispaniola (que se partagent Haïti et la République dominicaine) se trouve dans une zone sismiquement active, entre deux plaques tectoniques : la plaque nord-américaine au nord et la plaque caraïbe au sud. Dans cette zone, les failles sont des décrochements sénestres et des failles de compression (failles inverses) ou chevauchements.
Le séisme a été provoqué par la rupture d’une faille, orientée ouest-est, sur une longueur de cinquante à cent kilomètres. Il s’agit de la faille d’Enriquillo, qui est un décrochement sénestre et qui traverse la ville de Port-au-Prince.(haiti)
Le risque sismique était donc bien identifié, et son impact humain aurait pu être moindre si des campagnes de prévention avaient été réalisées, la population sensibilisée et les constructions sécurisées, ce qui n'a pas été le cas12,13. Des causes humaines, liées à la pauvreté d'Haïti et la faiblesse de son gouvernement, ont ainsi renforcé la catastrophe naturelle.

Historique
Les précédents tremblements de terre de forte intensité survenus à Haïti incluent ceux survenus le 18 octobre 1751 et le 3 juin 1770. L’historien Moreau de Saint-Méry relate qu'à Port-au-Prince, en 1751 « une seule des maisons de maçonnerie ne fut pas renversée », et en 1770 « la ville entière fut renversée »14. La ville de Cap-Haïtien fut détruite et les villes de Port-de-Paix, Gonaïves, Fort-Liberté et des villes de la République dominicaine furent touchées par un fort tremblement de terre le 7 mai 184215. L’écrivain et homme politique haïtien Jean Demesvar Delorme fut le témoin de ce tremblement de terre de 184216. Des séismes survinrent encore en 1887 et 1904 dans le nord du pays, causant des « dégâts majeurs »17.
Précédents historiques
Article détaillé : Liste de catastrophes naturelles à Haïti.

Le Palais national, le 13 janvier 2010.
Les précédents tremblements de terre de forte intensité survenus à Haïti incluent ceux survenus le 18 octobre 1751 et le 3 juin 1770. L’historien Moreau de Saint-Méry relate qu'à Port-au-Prince, en 1751 « une seule des maisons de maçonnerie ne fut pas renversée », et en 1770 « la ville entière fut renversée »14. La ville de Cap-Haïtien fut détruite et les villes de Port-de-Paix, Gonaïves, Fort-Liberté et des villes de la République dominicaine furent touchées par un fort tremblement de terre le 7 mai 184215. L’écrivain et homme politique haïtien Jean Demesvar Delorme fut le témoin de ce tremblement de terre de 184216. Des séismes survinrent encore en 1887 et 1904 dans le nord du pays, causant des « dégâts majeurs »17.
Conséquences sur Haïti

Deuxième nuit sans toit pour les habitants, du 13 au 14 janvier, dans un camp installé par l’armée brésilienne.
L’échelle des destructions au niveau de la capitale même atteint 8 sur l’échelle de Mercalli18. La zone la plus soumise aux destructions atteint 10 (sur 12 degrés dans l’échelle) ; cette zone est située sur la côte bordant le golfe de la Gonâve, à l’ouest de Port-au-Prince, et au nord-ouest de l’épicentre du séisme ; 1,9 million d’habitants vivent dans la zone de degré 8 des destructions.
Alors que de nombreuses habitations modestes se sont effondrées, d’autres édifices gouvernementaux de construction plus solide, comme19 : le Palais national, le ministère des Finances, le ministère des Travaux publics, le ministère de la Communication et de la Culture, le ministère des Postes, le Parlement20, le Palais de justice, l’École normale supérieure, l’École nationale d’administration, l’École Nationale des Infirmières, l’Université de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la prison centrale et le Centre des impôts ont également subi des dommages importants. Un hôpital de Pétionville, une banlieue de Port-au-Prince, se serait également effondré21, ainsi que la maternité de l’hôpital général et l’hôpital de Martissant22. Le siège de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti est également en partie détruit23 ; ce siège était l’Hôtel Christopher, dont les fondations faisaient l’objet d’une remise aux normes (encore en cours) de l’ONU. Le plus grand hôtel de la ville, l’Hôtel Montana, a également été détruit par le séisme24.
Les médias télévisés montraient au lendemain matin les images des secours amenés dans le bâtiment effondré de l’université, dans laquelle mille étudiants étaient en train de passer un examen. Dès les premiers jours on comptait une vingtaine d'enseignants et plus de 400 étudiants morts sous les décombres. Plusieurs universités publiques et privées ont été détruites ou gravement endommagées : l'Université d'État d'Haïti a subi d'importantes destructions ; les bâtiments logeant la Faculté de Linguistique appliquée (FLA) et l'École normale supérieure (ENS), la Faculté de médecine et de pharmacie (FMP), la Faculté des sciences (FDS), la Faculté des sciences humaines (FASCH), la Faculté d'agronomie et de médecine vétérinaire (FAMV) et l'Institut national de gestion et des hautes études internationales (INAGHEI) ont des locaux complètement lézardés ; le Centre d'Études Diplomatiques et Internationales (CEDI), détruit ; l'Université Quisqueya (UNIQ), endommagée ; l'Académie Nationale diplomatique et Consulaire (ANDC), endommagée ; l'Université Notre Dame d'Haïti (UNDH), endommagée ; l'Institut des Hautes Études Commerciales et Economiques (IHECE), détruit ; l'Université Lumière, détruite ; l'Université Royale d'Haïti, détruite ; l'Université de Port-au-Prince (UP), détruite ; l'Université Américaine des Sciences Modernes d'Haïti (UNASMOH), endommagée ; l'Université G.O.C, détruite ; l'Université Episcopale d'Haïti (UNEPH), détruite; l'Université Caraïbe, endommagée ; l'Institut Paramédical Louis Pasteur, détruit25.
De grands nuages de poussière apparaissaient dans les instants suivant le séisme à Port-au-Prince26. Cette poussière provient probablement de béton non armé des constructions ; des craintes s’accumulent donc concernant la possibilité que bien des édifices de ce type se soient effondrés. Pays pauvre, Haïti ne dispose pas de normes de construction formelles en matière de bâtiments.
Les villes de Carrefour (300 000 habitants, détruite à 40 %), Léogâne (200 000 habitants, détruite à plus de 90 %) et Gressier, proches de l’épicentre du séisme, ont aussi été gravement touchées.
Un intervenant du Ministère des Affaires étrangères français chargé de l’organisation des secours depuis la France a annoncé que le seul point positif parmi les nouvelles qui lui parvenaient était que la piste de l’aéroport était praticable, laissant la perspective d’un acheminement par rotation aérienne des personnels de secours, de la logistique et du matériel d’urgence.
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies estimait que quelque 3 millions de personnes auraient pu être sinistrées sur les 4 millions que compte la population de Port-au-Prince27.
La destruction de milliers de logements et la crainte de nouvelles répliques ont poussé depuis lors la plupart des habitants de la ville à passer la nuit dehors. Les survivants ne disposent pas ou peu d’eau potable, de nourriture et de médicaments28. Jusqu’au 13 janvier, l’hôpital de campagne de l'armée de l'air argentine, installé dans le cadre de l’ONU depuis 2004, était le seul opérationnel sur place.
Le 20 janvier, un autre tremblement de terre de magnitude 6,1 a été à nouveau ressenti29 ; en conséquence immédiate, un phénomène d’exode massif a été observé30, par le port et la gare routière de Port-au-Prince, parmi une population exténuée et qui a vécu les dizaines de répliques antérieures dans les ruines de la capitale.

Séisme du 12 janvier 2010 à Haïti

Selon Institut d’études géologique des États-Unis, le tremblement de terre aurait eu une magnitude de 7 (soit l’équivalent de l’énergie dégagée par une [ bombe H] d’environ 5 Mt) et son foyer serait à une profondeur relativement faible de 10 km1,2 (séisme dit crustal). La secousse principale a duré environ 2 minutes et 30 secondes.

Selon le CNRS (19 janvier 2010), si la profondeur se situait entre 10 et 13 km1,2, la faille « Enriquillo-Plaintain garden » qui traverse l'île d'ouest en est et portant le séisme, passe à 5 km au sud de la capitale. L'épicentre se situant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la capitale, le glissement cosismique de 1 à 2 m se serait produit sur 70 km de long10.

Il y a également eu une série de répliques de respectivement : 5,9, 5,5 et 5,1. La NOAA a rapidement écarté le danger d’un tsunami dans la région11.

La première réplique a eu lieu 7 minutes après le premier choc, laissant entrevoir une aggravation de la situation compte tenu de l’impossibilité de mettre en place des premiers secours dans les minutes suivant l’incident. La magnitude de ces répliques, approchant 6, constitue également un autre facteur, rare dans ce type d’événements, le qualifiant de catastrophe majeure : par définition, les effets des répliques « peuvent causer des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones restreintes. Cause de légers dommages aux édifices bien construits ».

Des témoins du séisme qui ont pu joindre les médias internationaux pendant la nuit ont rapporté avoir vu sur la voirie des voitures qui « bougeaient toutes seules ».

L’île d’Hispaniola (que se partagent Haïti et la République dominicaine) se trouve dans une zone sismiquement active, entre deux plaques tectoniques : la plaque nord-américaine au nord et la plaque caraïbe au sud. Dans cette zone, les failles sont des décrochements sénestres et des failles de compression (failles inverses) ou chevauchements.
Le séisme a été provoqué par la rupture d’une faille, orientée ouest-est, sur une longueur de cinquante à cent kilomètres. Il s’agit de la faille d’Enriquillo, qui est un décrochement sénestre et qui traverse la ville de Port-au-Prince.(haiti)

Le risque sismique était donc bien identifié, et son impact humain aurait pu être moindre si des campagnes de prévention avaient été réalisées, la population sensibilisée et les constructions sécurisées, ce qui n'a pas été le cas12,13. Des causes humaines, liées à la pauvreté d'Haïti et la faiblesse de son gouvernement, ont ainsi renforcé la catastrophe naturelle.

Historique

Les précédents tremblements de terre de forte intensité survenus à Haïti incluent ceux survenus le 18 octobre 1751 et le 3 juin 1770. L’historien Moreau de Saint-Méry relate qu'à Port-au-Prince, en 1751 « une seule des maisons de maçonnerie ne fut pas renversée », et en 1770 « la ville entière fut renversée »14. La ville de Cap-Haïtien fut détruite et les villes de Port-de-Paix, Gonaïves, Fort-Liberté et des villes de la République dominicaine furent touchées par un fort tremblement de terre le 7 mai 184215. L’écrivain et homme politique haïtien Jean Demesvar Delorme fut le témoin de ce tremblement de terre de 184216. Des séismes survinrent encore en 1887 et 1904 dans le nord du pays, causant des « dégâts majeurs »17.
Précédents historiques

Article détaillé : Liste de catastrophes naturelles à Haïti.

Le Palais national, le 13 janvier 2010.

Les précédents tremblements de terre de forte intensité survenus à Haïti incluent ceux survenus le 18 octobre 1751 et le 3 juin 1770. L’historien Moreau de Saint-Méry relate qu'à Port-au-Prince, en 1751 « une seule des maisons de maçonnerie ne fut pas renversée », et en 1770 « la ville entière fut renversée »14. La ville de Cap-Haïtien fut détruite et les villes de Port-de-Paix, Gonaïves, Fort-Liberté et des villes de la République dominicaine furent touchées par un fort tremblement de terre le 7 mai 184215. L’écrivain et homme politique haïtien Jean Demesvar Delorme fut le témoin de ce tremblement de terre de 184216. Des séismes survinrent encore en 1887 et 1904 dans le nord du pays, causant des « dégâts majeurs »17.
Conséquences sur Haïti

Deuxième nuit sans toit pour les habitants, du 13 au 14 janvier, dans un camp installé par l’armée brésilienne.

L’échelle des destructions au niveau de la capitale même atteint 8 sur l’échelle de Mercalli18. La zone la plus soumise aux destructions atteint 10 (sur 12 degrés dans l’échelle) ; cette zone est située sur la côte bordant le golfe de la Gonâve, à l’ouest de Port-au-Prince, et au nord-ouest de l’épicentre du séisme ; 1,9 million d’habitants vivent dans la zone de degré 8 des destructions.

Alors que de nombreuses habitations modestes se sont effondrées, d’autres édifices gouvernementaux de construction plus solide, comme19 : le Palais national, le ministère des Finances, le ministère des Travaux publics, le ministère de la Communication et de la Culture, le ministère des Postes, le Parlement20, le Palais de justice, l’École normale supérieure, l’École nationale d’administration, l’École Nationale des Infirmières, l’Université de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la prison centrale et le Centre des impôts ont également subi des dommages importants. Un hôpital de Pétionville, une banlieue de Port-au-Prince, se serait également effondré21, ainsi que la maternité de l’hôpital général et l’hôpital de Martissant22. Le siège de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti est également en partie détruit23 ; ce siège était l’Hôtel Christopher, dont les fondations faisaient l’objet d’une remise aux normes (encore en cours) de l’ONU. Le plus grand hôtel de la ville, l’Hôtel Montana, a également été détruit par le séisme24.

Les médias télévisés montraient au lendemain matin les images des secours amenés dans le bâtiment effondré de l’université, dans laquelle mille étudiants étaient en train de passer un examen. Dès les premiers jours on comptait une vingtaine d'enseignants et plus de 400 étudiants morts sous les décombres. Plusieurs universités publiques et privées ont été détruites ou gravement endommagées : l'Université d'État d'Haïti a subi d'importantes destructions ; les bâtiments logeant la Faculté de Linguistique appliquée (FLA) et l'École normale supérieure (ENS), la Faculté de médecine et de pharmacie (FMP), la Faculté des sciences (FDS), la Faculté des sciences humaines (FASCH), la Faculté d'agronomie et de médecine vétérinaire (FAMV) et l'Institut national de gestion et des hautes études internationales (INAGHEI) ont des locaux complètement lézardés ; le Centre d'Études Diplomatiques et Internationales (CEDI), détruit ; l'Université Quisqueya (UNIQ), endommagée ; l'Académie Nationale diplomatique et Consulaire (ANDC), endommagée ; l'Université Notre Dame d'Haïti (UNDH), endommagée ; l'Institut des Hautes Études Commerciales et Economiques (IHECE), détruit ; l'Université Lumière, détruite ; l'Université Royale d'Haïti, détruite ; l'Université de Port-au-Prince (UP), détruite ; l'Université Américaine des Sciences Modernes d'Haïti (UNASMOH), endommagée ; l'Université G.O.C, détruite ; l'Université Episcopale d'Haïti (UNEPH), détruite; l'Université Caraïbe, endommagée ; l'Institut Paramédical Louis Pasteur, détruit25.

De grands nuages de poussière apparaissaient dans les instants suivant le séisme à Port-au-Prince26. Cette poussière provient probablement de béton non armé des constructions ; des craintes s’accumulent donc concernant la possibilité que bien des édifices de ce type se soient effondrés. Pays pauvre, Haïti ne dispose pas de normes de construction formelles en matière de bâtiments.

Les villes de Carrefour (300 000 habitants, détruite à 40 %), Léogâne (200 000 habitants, détruite à plus de 90 %) et Gressier, proches de l’épicentre du séisme, ont aussi été gravement touchées.

Un intervenant du Ministère des Affaires étrangères français chargé de l’organisation des secours depuis la France a annoncé que le seul point positif parmi les nouvelles qui lui parvenaient était que la piste de l’aéroport était praticable, laissant la perspective d’un acheminement par rotation aérienne des personnels de secours, de la logistique et du matériel d’urgence.

Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies estimait que quelque 3 millions de personnes auraient pu être sinistrées sur les 4 millions que compte la population de Port-au-Prince27.

La destruction de milliers de logements et la crainte de nouvelles répliques ont poussé depuis lors la plupart des habitants de la ville à passer la nuit dehors. Les survivants ne disposent pas ou peu d’eau potable, de nourriture et de médicaments28. Jusqu’au 13 janvier, l’hôpital de campagne de l'armée de l'air argentine, installé dans le cadre de l’ONU depuis 2004, était le seul opérationnel sur place.

Le 20 janvier, un autre tremblement de terre de magnitude 6,1 a été à nouveau ressenti29 ; en conséquence immédiate, un phénomène d’exode massif a été observé30, par le port et la gare routière de Port-au-Prince, parmi une population exténuée et qui a vécu les dizaines de répliques antérieures dans les ruines de la capitale.
 
 
 

 

 

 

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