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jeudi 7 mai 2015

Le CONATEL interdit les SMS non-sollicités


Suite aux nombreuses plaintes de citoyens qui reçoivent tard le soir ou durant la journée, des SMS publicitaires non sollicités, le Conseil National des Télécommunication (CONATEL) rappelle qu’il existe une décision réglementaire, visant à protéger les citoyens de ces abus. Cette décision #OE-CNT-DEC20140001 publiée dans le journal officiel « Le Moniteur » du 8 septembre 2014, stipule notamment dans son article 4 « Il est fait interdiction à tous, opérateurs ou fournisseurs de service, de transmettre des SMS publicitaires non sollicités de huit heures du soir à huit heures du matin, sauf en cas d'urgence ou de catastrophe naturelle ou sur requête des autorités compétentes ». Cette décision prévoit également des amendes en cas de non respect de cette décision. source: Icihaiti IH/ S/ iciHaïti

Dépendance à l’alcool : A partir de quand devient-on alcoolique ?


Même si la consommation d’alcool a été divisée par 2 depuis les années 1970, celle-ci reste élevée en France, soit supérieure de 30 % à la moyenne européenne. Il est donc important de savoir se situer par rapport à sa dépendance à l’alcool Dépendance à l’alcoolLes consommateurs excessifs d’alcool représentent en France 25 % des hommes et 10 % des femmes qui consultent en médecine générale. Quant aux ivresses répétées, elles concernaient deux fois plus d’étudiants et quatre fois plus de femmes en 2010 qu’en 2005. Il est donc nécessaire que les consommateurs d’alcool, même occasionnels, soient sensibilisés aux risques que présente leur consommation individuelle. Evaluer sa consommation d'alcool Vous buvez régulièrement et vous aimeriez savoir si votre consommation d'alcool est nuisible pour votre santé ? Sachez qu’une consommation dite à faible risque se situe en dessous de 20 g/jour pour les femmes et de 30 g/jour pour les hommes (15 cl de vin rouge à 12° est égal à 14 g d'alcool). Cette consommation devient "à risque" à partir de 20 g et jusqu’à 40 g/jour pour les femmes et à partir de 30 g et jusqu’à 60 g/jour pour les hommes. On parle de dépendance à l’alcool au-dessus de 40 g/jour pour les femmes et au-dessus de 60 g/jour pour les hommes. Un test de dépendance à l’alcool vous permet de placer des curseurs par rapport à cette dépendance. Dépendance à l’alcool A noter : Une consommation épisodique massive ou "binge drinking" est définie comme une consommation de plus de 60 g d’alcool au cours d’une seule occasion. La dépendance à l’alcool La dépendance à l’alcool est définie par la perte de liberté par rapport à la consommation d’alcool : tolérance accrue, syndrome de sevrage en cas de diminution ou arrêt de consommation, persistance de la consommation malgré les conséquences et les conseils, obsession vis-à-vis de l’alcool, consommation incontrôlable, désir puissant ou compulsif de consommer de l’alcool. Source: Forum Sante Pharmatie

Une autre histoire histoires oubliées, histoires occultées


Frederick Douglass (1818-1895) Frederick Douglass est né esclave dans une grande plantation du Maryland. Il est envoyé à l’âge de 12 ans à Baltimore où il apprend à lire plus ou moins clandestinement. Il va ensuite être loué à différents maîtres et subir le fouet et l’emprisonnement. Il réussit à se sauver en 1838 et à atteindre New York. Après avoir ainsi échappé à l’esclavage, Douglass se consacre au mouvement abolitionniste, à l’instruction des Afro-Américains et à l’émancipation des femmes. En 1845, Douglass publie son autobiographie qui est un succès international. Ce succès l’oblige à voyager en Irlande et en Grande-Bretagne, de peur que son ancien maître ne cherche à la récupérer. Une souscription lancée par des abolitionnistes britanniques permet finalement à Douglass d’être racheté officiellement. De retour dans son pays, Douglass, soutenu par un philanthrope, lance en 1847 son propre journal, The North Star (l’étoile du Nord) et prend ainsi son autonomie par rapport à l’organisation abolitionniste officielle des États-Unis, dirigée par William Garrison. Non-violent au début, Douglass change de position après avoir rencontré l’abolitionniste radical John Brown dont il désapprouve, cependant, le projet d’attaquer un arsenal fédéral. Pendant la guerre de Sécession, Douglass encourage l’enrôlement des Afro-Américains contre les sudistes et s’oppose au projet de Lincoln de déporter les anciens esclaves, une fois affranchis, dans les colonies américaines. Après la guerre, Douglass devint un homme influent qui ne manqua jamais de rappeler que l’engagement abolitionniste de Lincoln n’était intervenu que tardivement. Il occupa des fonctions officielles pour intégrer les anciens esclaves. Il fut par ailleurs consul général de la République d’Haïti. Douglass continua jusqu’à sa mort à soutenir la cause des femmes. source: une-autre-histoire

Montréal devant le défi de la diversité


Améli Pineda / Agence QMI Arrivé à Montréal à l’âge de 13 ans avec sa famille, Frantz Benjamin était loin de se douter qu’en quittant son Haïti natale, il contribuerait à écrire une page de l’histoire de la métropole en devenant le premier président noir du conseil de la Ville. «Ça me touche de savoir [que je suis le premier Noir], mais ce qui est plus important, c’est de savoir qu’il existe à Montréal un mois où les projecteurs sont sur des gens de la communauté qui ont contribué au rayonnement du Québec et au développement de Montréal», confie M. Benjamin, qui préside le conseil municipal depuis les dernières élections. S’il est conscient que la communauté noire est bien ancrée à Montréal, M. Benjamin rappelle qu’il y a encore des défis à relever non seulement pour elle, mais aussi pour les autres communautés culturelles de la province. Il estime que les politiciens ont à faire preuve d’intelligence politique par rapport à ces défis en montrant notamment de l’ouverture. «Le grand défi de la diversité qui se pose au Québec, c’est avant tout à Montréal qu’on doit le relever, parce que la métropole est la plaque tournante de cette diversité», mentionne-t-il. Vaincre les préjugés Même si du chemin a été parcouru, encore aujourd’hui, la communauté doit lutter contre les préjugés qui prennent la forme du profilage racial ou de l’exclusion, dit M. Benjamin. Il donne l’exemple de la question de la persévérance scolaire et de l’emploi, qui demeurent selon lui les défis majeurs de la communauté. «Au Québec, le taux de décrochage est de 40 % et le défi du décrochage se pose de façon plus sévère chez les jeunes Noirs parce que déjà, lorsqu’ils sont qualifiés, c’est un défi de se trouver un emploi sur le marché du travail, alors imaginons lorsqu’ils ne le sont pas», indique M. Benjamin. Il ajoute qu’il s’agit d’un défi collectif qui ne doit pas seulement être l’affaire des familles de ces jeunes, mais aussi des organismes communautaires et de l’ensemble des institutions montréalaises et québécoises. Frantz Benjamin se rappelle que ses parents lui disaient, lorsqu’il venait d’arriver dans la grande ville, qu’étant un jeune immigrant, il devrait travailler deux fois plus fort que ses camarades québécois pour avoir sa place. Mais il croit que cette façon de motiver les immigrants ne tient plus la route. «Je pars avec la prémisse que je vis dans une société où l’égalité des chances n’est pas un rêve, mais un droit. L’accès à l’emploi pour tous doit être un objectif collectif», conclut-il. Retrouvez cet article dans le Journal de Montréal source: Parole En Archipel Première plateforme web-participative haïtienne ouverte au monde

Québec-Haïti : Des personnalités s’engagent contre l’arrêt de la Cour constitutionnelle dominicaine


Déclaration commune Nous, signataires de cette déclaration, tenons à affirmer que le droit à la nationalité reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme est essentiel à l’instauration et au maintien effectif de la justice sociale dans nos Amériques et partout ailleurs dans le monde. La nationalité étant un prérequis à la citoyenneté, c’est-à-dire à l’exercice des droits politiques et à la participation aux décisions populaires, nous considérons que le retrait ou le déni de nationalité qui a pour effet de rendre des personnes apatrides est une mesure antidémocratique qui doit être dénoncée. Le refus de reconnaître le droit à la nationalité est tout particulièrement inacceptable lorsqu’il discrimine en bloc un groupe spécifique de personnes pour des motifs tels que l’origine ethnique ou la couleur de la peau. Nous avons donc appris avec consternation que plus d’un quart de million de Dominicains d’origine haïtienne sont privés de leur nationalité en République dominicaine, conséquemment à la décision 168-13 prise le 23 septembre 2013 par la Cour constitutionnelle dominicaine. Cette décision raciste nous scandalise d’autant plus qu’elle a été appliquée de façon rétroactive contre des gens établis dans ce pays depuis 1929, en violation totale de la Constitution dominicaine qui reconnaît le principe de non rétroactivité de la loi. En agissant ainsi, legouvernement dominicain semble vouloir trahir l’histoire du peuple dominicain, sa culture et son tissu social qui sont les fruits de brassages culturels et de métissage. Nous, citoyens du Canada, des États-Unis et d’autres pays d’Amérique, élevons nos voix pour condamner cette décision, car nous avons une responsabilité envers la défense du droit à la nationalité pour tous les natifs de notre continent. Ayant dérivé des vieux continents pour former ce que nous appelons aujourd’hui encore le Nouveau Monde, du détroit de Béring au Cap Horn, en passant par la mer des Caraïbes, nos Amériques sont devenues des terres d’immigration porteuses de tous les rêves de liberté. Nous sommes conscients que cette liberté, qui a été obtenue au prix de grandes luttes pour les droits civiques, ne peut être conservée que par notre vigilance constante. Nous ne pouvons ignorer que ce Nouveau Monde qui, en réalité, était depuis des millénaires la demeure des Iroquois, des Algonquins, des Taïnos, des Incas et de nombreux autres peuples indigènes, a une histoire qui se conjugue avec les expériences cruelles de génocides, d’esclavage, de ségrégation et les difficultés de l’immigration moderne. Malgré ce passé douloureux et ce présent marqué par la quête de repères, nous sommes optimistes, car l’idéal de justice et de liberté s’est imposé à travers plusieurs moments forts de l’histoire de notre continent. Ce fut le cas lorsque, pour corriger une décision injuste de la Cour suprême qui ne reconnaissait aucune citoyenneté aux anciens esclaves et à leurs descendants, l’amendement 14 de la Constitution des États-Unis a été ratifié en 1866. C’est ainsi que dans ce pays se trouvait entériné le principe de droit du sol, c’est-à-dire la reconnaissance que toute personne née sur le sol des États-Unis est un citoyen des États-Unis, quelle que soit la couleur de sa peau ou le statut migratoire de ses parents. L’amendement 14 de la Constitution des États-Unis n’a pas été l’unique cas de victoire contre l’exclusion sociale. En effet, du XIXième siècle à aujourd’hui, des victoires similaires ont été remportées presque partout dans les Amériques. Notamment, le principe de droit du sol a été adopté par 30 pays sur 35. Nous considérons comme l’une des plus grandes forces de notre continent le fait que ce principe garantissant l’égalité des opportunités à la naissance soit la norme plutôt que l’exception. Ceci n’est pas sans lien avec le fait que c’est l’immigration qui a fait la richesse des Amériques. Tout en reconnaissant que l’immigration nécessite des modalités de sélection, d’accueil et d’intégration pour favoriser la cohésion sociale, on ne peut nier que la plus grande partie des populations des pays d’Amérique est le fruit de l’immigration. Il faut également admettre qu’aucune modalité d’octroi ou de retrait de la nationalité ne devrait être basée sur la discrimination raciale ni aboutir à la création de groupes de personnes dépourvues d’existence légale. C’est malheureusement la situation qui prévaut en République dominicaine en cette première décennie du XXIième siècle. Nous y voyons un recul et un très dangereux précédent dans nos Amériques. Faut-il rappeler que c’est à la suite du retrait en bloc de leur nationalité que les Juifs ont fini par subir l’Holocauste au cours de la Deuxième Guerre mondiale? Ceux et celles qui ont en mémoire les 30 000 Haïtiens massacrés par le dictateur dominicain Trujillo en 1937 savent que la crise actuelle a tous les relents d’un passé qui ne doit plus jamais se répéter. Ayant retenu les leçons de l’histoire et analysé les enjeux actuels, nous devons déclarer notre opposition totale à la décision 168-13. En réclamant que cette décision soit annulée, nous ne faisons qu’ajouter nos voix à celles des nombreux Dominicains qui ont aussi protesté contre son application dans leur pays. Notre déclaration s’inscrit dans le même esprit que celle de la Cour interaméricaine des droits de l’Homme qui, déjà en 2005, s’était prononcée contre la République dominicaine en raison de son refus de délivrer des certificats de naissance à des enfants nés et résidant sur son territoire. Notre déclaration se fait également l’écho des positions de la Caricom, de l’OEA, de la Commission des droits de la personne en République dominicaine ainsi que des membres des diasporas dominicaines et haïtiennes, qui ont tous condamné la décision 168-13 pour son caractère discriminatoire, raciste et xénophobe. Compte tenu du fait que la Convention sur la réduction des cas d’apatridie de 1961 fut signée ou ratifiée par plusieurs pays du continent, dont la République dominicaine et le Canada, nous demandons tout particulièrement au gouvernement du Canada d’exhorter le gouvernement dominicain à respecter ses engagements internationaux. Haïti, dans la foulée des événements survenus après la décision de la Cour constitutionnelle dominicaine, s’est engagée dans des discussions bilatérales avec sa voisine. Nous en prenons acte, en espérant qu’il s’agit de pourparlers de nature à favoriser les bonnes relations entre les peuples de ces deux pays qui se partagent l’île de Kiskeya. Cependant, il est impératif de souligner que la situation des apatrides de la République dominicaine est principalement une question de droits humains qui doit être scrutée à l’échelle internationale. Nous, qui nous sentons directement concernés par de telles questions, continuerons à affirmer haut et fort que le respect du droit à la nationalité est un principe non négociable pour les êtres humains qui tous, sans exception, naissent libres et égaux en droits et qui tous, sans conteste, aspirent à préserver leurs droits et libertés. — Comité d’actions contre la décision 168-13 de la République dominicaine Les signataires sur la photo : Gérald Larose, Président de la Confédération des syndicats nationaux du Québec Edwige Danticat, Écrivaine américaine d’origine haïtienne Junot Díaz, Écrivain américain originaire de République dominicaine Régine Laurent, Présidente de la Fédération interprofessionnelle de la Santé du Québec Michèle Montas, Journaliste et ancienne porte-parole de l’ONU Amir Khadir, Député provincial de Mercier (Québec) Alexa Conradi, Présidente de la Fédération des femmes du Québec Donald Cuccioletta, Historien, professeur, membre de l’observatoire sur les États-Unis Dalila Awada, Membre de Québec inclusif Pierre Nepveu, Écrivain et professeur Françoise David, Députée provinciale de Gouin (Québec) Jean-claude Martineau, Poète, écrivain Emeline Michel, Chanteuse Angelo Cadet, Comédien Stephane Moraille, Avocate et ancienne candidate NPD dans Bourassa Pascale Montpetit, Comédienne Michel Seymour, Philosophe, professeur, membre de Québec inclusif Jenny Salgado, Rappeuse, auteure-compositrice-interprète Anthony Phelps, Écrivain Vivian Barbot, Femme politique et ex-député à la Chambre des communes du Canada Laure Morali, Écrivaine Marcos Rhadamés Tejada, Président du NPD Papineau (d’origine Dominicaine) Wesli Louissaint, Auteur-compositeur-interprète Robert Berrouët-Oriol, Poète, linguiste Thélyson Orélien Montréal, 25 octobre 2014

Une autre vision de Jean-Jacques Dessalines


« Que m’importe le jugement de la postérité, pourvu que je sauve mon pays. » Jean-Jacques Dessalines (1758-1806) Cité par Gérard M. Laurent. Six études sur J.J. Dessalines, p. 102. Par Jacques Casimir, historien Jean-Jacques Dessalines (1758-1806) est le Héros de la Révolution haïtienne et premier Empereur d’Haïti sous le nom de Jacques Ier. Les Vaincus n’écriront jamais l’histoire des vainqueurs. S’ils le font, c’est d’une manière hideuse, tronquée et falsifiée, pour nous montrer qu’ils ont toujours le dernier mot. Ils ont mis en avant Toussaint Louverture captif au fort de Joux où la France a décidé de son sort. Ils l’ont surnommé le Spartacus noir, avec raison, puisque Rome a eu la tête de Spartacus, comme Napoléon et la France ont eu celle de Toussaint Louverture. Ce que la France n’avait pas compris, c’est que « les racines étaient profondes et nombreuses ». Pour une fois regardons l’histoire avec nos propres yeux et non pas avec ceux du colon. Exemple: « Le bon vieux roi Dagobert a mis sa culotte à l’envers » on ne portait pas de culottes au VII° siècle, ces dernières étant apparues vers le XVI° siècle, soit près de 1000 ans après le règne de Dagobert. Si les français ne disent pas la vérité sur leur propre histoire. Qu’en ont-ils fait et que feront-ils de la nôtre? Qu’en est-il de Jean-Jacques Dessalines ou Jean-Jacques Des Salines? Celui, sur qui la France a toujours essayé de porter ombrage, parce qu’il les a vaincus militairement. Il a forcé le général Rochambeau des Armées de Napoléon à la reddition. Qui était vraiment cet homme? Jean-Jacques Dessalines a marqué l’histoire de l’humanité, il est le premier à faire tomber le mythe de l’invincibilité de l’homme blanc. Il fut le vainqueur qui n’a pas fait de compromis et qui ne devait rien à personne. Il vécut une jeunesse particulièrement difficile. Ce fut « un esclave rebelle, illettré, souvent marron » (sic). Son corps, dit-on, était couvert des cicatrices laissées par les verges cloutés. Il se révolta constamment contre l’inégalité qui régnait à Saint-Domingue et se révéla d’une brutalité impitoyable. Bien que dépourvu de formation intellectuelle, c’était un homme sauvage : C’est le point de vue colonial Français. Ordonnance concernant les salines de la colonie de St-Domingue. Du 26 mai 1788 (Port-au-Prince : Imprimerie De Mozard, 1788). Par Vincent, Alexandre De Maréchal et François Barbé De Marbois, conseiller du Roi. Ce prospectus unique, indique le départ de l’esclave Jean-Jacques Des Salines, charpentier et lettré pour les plantations à l’intérieur des terres, un agitateur rebelle qu’il faut surveiller. Donc nous savons qu’il travaillait dans les salines d’où la provenance du nom Dessalines. Et les marques sur son corps était le résultat du sel au contact avec sa peau. L’esclave n’a pas de père, il prend le nom du maître de la plantation, il a travaillé dans les salines. Donc, Des salines est devenu Dessalines. Le manuscrit suivant indique le recensement des esclaves artisans d’où figure le nom du charpentier Jean-Jacques Des salines qui pouvait calculer la traverse et la charpente des toits. A croire ce qui est écrit, le mythe qu’il était illettré vient de tomber. (REF: Extrait des registres du Conseil Supérieur de Saint-Domingue, Du 30 janvier 1789, Port-au-Prince: Chez Bourdon, Imp. Du Roy, 1789. p.15 Note: Concerne l’obligation de l’inventaire et vérification de chaque année des relevées des registres. Donné au Port-au-Prince. Signé par De Marbois et Fougeron.) Pompée Valentin Baron Vastey, surnommé le Baron de Vastey, cousin d’Alexandre Dumas, est le premier historien haïtien à écrire un livre sur l’histoire d’Haiti après l’indépendance en 1819 – Auteur, le baron de Vastey, titre Essai sur les causes de la révolution et des guerres civiles d’Hayti 1819 – Cette publication et certaines notes compilées de l’auteur confirment que l’empereur savait lire et écrire. Ce manuel d’histoire est considéré comme une oeuvre majeure dans l’histoire d’Haiti.Tous ces archives Rares sont consignés en plusieurs volumes dont certains sont cachés volontairement ou disparus, pour que les falsificateurs vaincus puissent continuer à diffuser que nos ancêtres qui ont mis dehors les armées de Napoléon étaient des illétrés et des sauvages. (REF: LOIS ET CONSTITUTIONS DE SAINT-DOMINGUE/VOLUME 7 par Moreau de St Méry EXTRAIT DES REGISTRES DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE SAINT-DOMINGUE. REF: Thomas Madiou, TitreHistoire d’Haiti, tome VI, 1847.) Une lettre diplomatique d’une valeur inestimable que Dessalines a écrit lui même au président Thomas Jefferson en février 1804, pour demander la reconnaissance de l’indépendance d’Haïti et l’établissement des relations diplomatiques resta sans réponse. Le président Thomas Jefferson n’y a jamais donné suite. Ce manuscrit se trouve sous scellé aux archives de la présidence des États-Unis. Il est classé hors temps. Sous aucun prétexte, personne ne peut le déclassifier. Pour votre gouverne, il y a 3 types de documents classifiés: Les documents secrets qu’on peut déclassifier après 50 ans. Les documents top secrets, généralement militaires, rarement déclassifiés. Les documents classifiés hors temps, sous scellés, que nul ne peut jamais déclassifier pour raisons d’État. Jefferson était un anti-haïtien notoire reconnu. Il avait aligné les puissances européennes, dans un effort pour isoler Haïti. Ainsi, son administration a envoyé de l’aide pour les blancs français de St Domingue bien avant de de débattre de l’opportunité de l’embargo des États-Unis sur Haïti. Ce qui fut imposé en 1805. Il a initialement exprimé au chargé d’affaires français Louis A. Pichion, envoyé par Talleyrand pour entreprendre une campagne de désinformation contre Dessalines, à savoir : que les États-Unis étaient opposés a l’indépendance de l’ile sous domination noire. «Je voudrais voir, disait-il, que l’autorité de la France soit rétablie à Saint-Domingue». (REF: Matthewson, Tim (Summer 1982). REF: Auteur Abraham Bishop, Titre “The Rights of Black Men,” and the American Reaction to the Haïtian Revolution. The journal of negro REF: Auteur – Matthewson, Tim, Jefferson et la non reconnaissance d’Haiti Actes de l’américan philosophical society (Mars 1996). Voir: Ma chronique: Où est la malédiction..) Le livre mentionné ci-haut en Pièces jointes, Titre: Etude et solution nouvelle de la question Haïtienne par Le Pelletier De Saint-Rémy, Auditeur du Conseil d’Etat édité en Deux tomes en 1846 où l’auteur confirme sa correspondance et des lettres écrites des mains de Dessalines lui-même prouve encore une fois que l’empereur n’était pas un sauvage illettré. Mentionnons que Le Pelletier De Saint-Rémy, procureur du roi de France, est resté après l’indépendance et a servi comme avocat des cours impériales de l’ouest et du sud d’Haïti. Encore une preuve qu’il n’avait pas massacré tous les français restés en Haiti. Document numérisé le 1er juin 2007par L’Université de Havard. Voici un autre ouvrage extrêmement rare, de plusieurs tomes: Les mémoires de Toussaint Louverture écrit par lui-même. Le général Louverture avait choisi Dessalines comme premier lieutenant et adjoint, disait-il, parce qu’il était le plus apte à transmettre ses ordres par écrit. Toussaint Louverture ne voulait pas l’indépendance d’Haïti. Il voulait l’égalité des droits de tous les citoyens de St Domingue en devenant gouverneur général de l’île et en restant au service de la France. D’ailleurs les accusations portées contre lui, ne font aucunement mention de sécession. Il voulait rétablir l’ordre ancien, c’est à dire le rétablissement de l’esclavage. Lors de son arrivé en France, l’une de ses premières demandes était de rencontrer le général en chef Napoléon Bonaparte, qu’il reconnaissait comme son supérieur Hiérarchique. (REF: Mémoires de Toussaint Louverture écrit par lui-même rapporté par Saint Rémy, avocat des cours impériales de l’ouest et du sud (Pagnerre Librairie Éditeur 18 rue de Seine1835. REF: Mémoire de Napoléon écrite sous sa dictée par un de ses valets de chambre (Paris – Librairie Rue Dauphine, No 30, An-1829.) Le film Toussaint Louverture est un scandale qu’il faut dénoncer. C’est une intoxication trafiquée de l’histoire pour encore discréditer l’empereur J-J.Dessalines sous les traits de l’assassin de Biassou. Comment des historiens haïtiens ont pu cautionné cette farce? Dessalines n’a jamais exécuté Biassou et voici les preuves: En 1796 quand Toussaint Louverture a changé de camp en changeant d’allégeance de l’Espagne à la France, certains combattants qui sont restés fidèle à l’Espagne ont été chassé par Louverture, tels que: Biassou, Jean François, Marc saint Dié qui est devenu Marcos Sanchez Diaz le fondateur et gouverneur de la ville de Livingston au Guatémala. (VOIR, ma chronique: Nos frères d’Amérique centrale.) Les Espagnols décidèrent alors de les utiliser en Amérique centrale, où la présence noire était presque inexistante en comparaison avec les Antilles, pour défendre les côtes du reino de Guatemala contre les incursions anglaises menées depuis le Belize et la Jamaïque. Ces chefs noirs de Saint-Domingue et leurs troupes, appelés negros franceses, incorporés en 1796 à la milice de Trujillo, au Honduras, y furent rejoints par les Caraïbes noirs un an plus tard, en 1797. De telles troupe d’élites noires habituées à la lutte armée contre les puissances coloniales aux Antilles, que ce soit contre les Français (negros franceses sur Saint-Domingue) ou les Anglais (Caraïbes noirs à Saint-Vincent), firent ensuite rapidement leurs preuves au service de l’Espagne en Amérique centrale. (Auteur, Nicolas Rey, Titre: Quand la révolution aux amériques était nègre, Préface- Elikia M’Bokolo.) Le général George Biassou devenu «Jorge Biassou» est mort en 1801 en Floride qui était à cette époque une colonie espagnole. Il dirigea la milice noire de Floride. Dans le document, «Les mémoires de Toussaint Louverture écrit par lui même», l’auteur affirme clairement avoir fait déporter Biassou et tous les autres généraux restés fidèles à l’Espagne, quand il est retourné dans les girons de la France. En conséquence, Dessalines n’a pas tué Biassou. De nos jours, une rue de la Floride porte le nom du Général Jorge Biassou, en souvenir de la demeure qu’il habitait dans ce quartier. Tous ces documents sur Biassou sont consignés au State University of Nebraska. Ils ont inventé des thèses,des thèses folles pour ne pas dire des foutaises, qu’il faut énergiquement dénoncer (REF: Auteur- Roger Bastide, Titre: Les Amériques noires 3 Mai 2000.) Cet autre grimoire ancien et très rare de plusieurs tomes confirme que Dessalines était le conseiller principal et stratège de Toussaint. D’ailleurs, il l’avait conseillé de ne pas répondre à l’invitation du général Brunet, dont il était aussi l’invité. Mais Toussaint, imbu de lui même, n’a pas écouté. Il s’est fait arrêter et déporté en France. En apprenant l’arrestation du général Louverture, il prononça cette phrase célèbre que jusqu’ici les événements historiques ont confirmés. (La parole française est toujours sujette à caution, REF: Histoire de Toussaint Louverture chef des insurgés de St Domingue – Chez Pillot frères, librairie le Point-neuf No5 an-1802). Comment expliquez-vous que nos frères Africains connaissent Toussaint mais pas Dessalines? Jean-Jacques Dessalines, le vainqueur, quelle place doit-il mériter? Peut être devrions nous réécrire l’histoire pour le placer en contexte. Je viens de bouleverser ce que l’on vous avait appris à l’école: vos croyances et vos repères historiques avec des preuves vérifiables et documents rares et inédits à l’appui. Nous avons perdu notre dignité. Notre peuple a été dévasté. Le pays est entrain de foutre le camp sous les yeux de ses fils qui s’entre-déchirent. En tant qu’historien et gardien de la mémoire, je me dois de sauver quelque chose au risque de tout perdre. Je retiens mes larmes pour rétablir l’empereur Jean Jacques Dessalines dans ses droits, honneurs et dignité en tant que père de la nation haïtienne et vainqueur des armées de Napoléon. Nous venons de faire tomber le mythe que Dessalines était un barbare et illettré. Depuis quand le gagnant n’était pas le premier? – Jean Jacques Dessalines le premier des noirs et Toussaint Louverture à vous mes frères de lui trouver une place dans le panthéon de nos ancêtres et dans vos cœurs. Vous pensez en avoir fini avec l’histoire passée, mais le passé et l’histoire n’en n’ont pas encore fini avec vous et je me porte garant de vous révéler des faits historiques cachés et inédits. Amen. Jacques Casimir Historien

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