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mardi 16 juin 2015

GABRIEL BATISTUTA ALIAS BATIGOL NE PEUT PLUS SOUFFRIR, IL DEMANDE A SES MEDECINS DE COUPER SES JAMBES


Le meilleur buteur de l’histoire de la sélection argentine vit un véritable calvaire depuis sa retraite, il demande son médecin de couper ses jambes car il ne peut plus souffrir. « Batigol » est au bout du rouleau. Alors que la Copa America se déroule actuellement au Chili, l’Argentin Gabriel Batistuta, qui s’était révélé lors de cette compétition en 1991 (déjà au Chili) avant d’en devenir l’un des meilleurs buteurs (13 pions), ne peut même pas s’y rendre pour assister aux matchs, en raison d’atroces douleurs aux jambes depuis sa retraite, en 2005. Un calvaire dû, selon les médecins, aux infiltrations et aux mauvais traitements médicamenteux qui lui ont été administrés abusivement durant sa carrière pour calmer ses douleurs lancinantes. Aujourd’hui, à 46 ans, celui qui est encore le meilleur buteur de l’histoire de l’Albiceleste (56 buts) est accompagné par trois physiothérapeutes, ne peut plus marcher et est obligé de ramper jusqu’à sa propre salle de bain. Des jambes en titane comme Pistorius Dans son édition numérique, le journal colombien Las Orillas 2 rapportait ce week-end que Batistuta préfère désormais mourir plutôt que de continuer à souffrir le martyre. Aussi l’Argentin, qui n’a plus de cartilage aux genoux, a réitéré sa demande d’amputation des deux jambes, une possibilité déjà écartée par les spécialistes. « Je suis allé voir le docteur Avanzi et je lui ai dit de me couper les jambes, déclarait-il déjà l’année dernière à la chaîne sportive argentine TyC Sports. Il m’a regardé et m’a répondu que j’étais fou. » L’ancien artilleur de River Plate, Boca Junios, la Fiorentina, la Roma et l’Inter Milan aimerait disposer de jambes en titane, à l’instar de l’athlète sud-africain Oscar Pistoriu. source: acrunews7

Quand des astéroïdes faisaient bouillir les océans


Avec l'équivalent d'une quinzaine de kilotonnes de TNT, l'énergie libérée, le 6 août 1945, par la bombe atomique américaine larguée au-dessus de la ville japonaise de Hiroshima est devenue une sorte d'unité moderne de la catastrophe, de la dévastation, de la puissance de destruction. Imaginez donc la bombe de Hiroshima. Vous multipliez par un peu plus de 3 000 et vous obtenez 50 mégatonnes de TNT, l'énergie dégagée par l'explosion en 1961 de la soviétique Tsar Bomba, la plus grosse bombe atomique jamais testée par l'homme. Et si, maintenant, vous multipliez cette valeur déjà énorme par 2 millions, vous arrivez à 100 tératonnes de TNT, une grandeur qui ne dira plus rien à personne – plus de 6 milliards de fois la bombe de Hiroshima. C'est l'estimation de l'énergie libérée lors de la collision, il y a 66 millions d'années, entre un astéroïde et la Terre. Le chiffre est phénoménal et l'événement célèbre pour avoir causé la fin des dinosaures, oiseaux exceptés. Et pourtant, puisque l'on parle d'oiseaux, cette collision était de la roupie de sansonnet, de la gnognote, par rapport à d'autres télescopages, plus anciens, comme les deux cataclysmes que vient d'évoquer un duo de chercheurs américains, Donald Lowe et Gary Byerly, dans une étude publiée le 7 mai par la revue Geology. Pour bien comprendre leur travail, un petit retour dans la prime jeunesse de notre planète n'est pas superflu. La Terre s'est formée il y a un peu plus de 4,5 milliards d'années. Environ 400 millions d'années plus tard, les astronomes pensent qu'elle a subi ce qu'ils appellent le Grand Bombardement tardif (GBT). Déduit de l'étude des roches lunaires, cet hypothétique événement aurait consisté en une pluie d'astéroïdes imposants, expulsés de leurs orbites lointaines par les grosses planètes gazeuses du Système solaire. Pendant environ 300 millions d'années, les collisions se seraient enchaînées mais la Terre, avec le remodelage constant de sa surface, que ce soit par l'érosion ou la tectonique des plaques, n'en a pas gardé trace. Les spécialistes estiment qu'il y a 3,8 milliards d'années, le Grand Bombardement tardif a pris fin, ce qui a permis ensuite à la vie de se développer sur notre planète. Mais, comme l'expliquent Donald Lowe et Gary Byerly, cette date ne marque pas une fin abrupte pour le GBT : quelques soubresauts ont encore eu lieu au cours des centaines de millions d'années qui ont suivi et, cette fois, la Terre en conserve de fort discrets stigmates, que ces deux géologues sont allés dénicher dans de très anciennes roches sud-africaines. D. Lowe
Minuscules billes de roche. © D. Lowe. A qui sait les lire, ces terrains décrivent au total huit collisions, que l'on détecte aux éjecta, c'est-à-dire aux matériaux rocheux qui ont, comme on peut le voir sur la vue d'artiste qui ouvre ce billet, été éjectés dans l'atmosphère sous l'impact de l'astéroïde. Parmi ces huit épisodes, deux ont particulièrement intéressé nos géologues américains, en raison de leur violence inouïe. Les indices ? Purement sibyllins pour le commun des mortels, ils disent une histoire incroyable quand on les décrypte. On a, tout d'abord, ainsi que le montre la photo ci-dessus, de minuscules billes. On dirait de gros grains de sables mais il s'agit de tout autre chose... Deuxième indice, une croûte carbonée. Troisième et dernier indice, caché cette fois sous les petites billes : une roche parfois fracturée. Voici l'histoire que ces éléments racontent. La collision avec ces deux astéroïdes que la Terre a eu le malheur de croiser il y a respectivement 3,23 et 3,29 milliards d'années a été si violente qu'une partie des roches ont été purement et simplement vaporisées, transformées en nuages ! Ces vapeurs se sont ensuite rapidement condensées et il a donc plu des sphérules de pierre un peu partout à la surface de la Terre. Dans les océans de l'époque, où les roches étudiées se sont formées, ces billes se sont déposées mais, par endroits, elles ne sont pas longtemps restées sous l'eau. Les deux autres indices disent en effet, chacun à sa façon, que la couche supérieure des océans a ensuite momentanément disparu, tout simplement parce que, en raison de la chaleur intense régnant à la surface de notre planète après l'impact, les mers bouillaient et s'évaporaient ! La croûte carbonée mentionnée plus haut est probablement ce qui est resté des stromatolithes, ces roches créées par des colonies de bactéries, lesquelles constituaient le vivant de cette époque reculée. Quant au dernier indice, ces sédiments antérieurs au cataclysme, leur fracturation est sans doute la conséquence indirecte de l'évaporation partielle de l'océan. Selon les auteurs de l'étude, le niveau des mers a temporairement chuté de plusieurs dizaines de mètres, exposant par endroits les fonds à une atmosphère surchauffée. Si les sédiments qui s'y trouvaient ont été brisés, c'est parce l'ébullition subite de l'eau qui y était infiltrée les a fait "craquer". L'étude explique que, pour créer tous ces phénomènes, les deux astéroïdes devaient mesurer entre 20 et 100 kilomètres de diamètre et que, après la collision, l'atmosphère de la planète est restée à plus de 500°C pendant quelques semaines et au-dessus du point d'ébullition de l'eau durant plus d'un an. Si la vie a perduré malgré les conditions dantesques de ce scénario d'apocalypse, c'est évidemment parce que les bactéries qui la constituaient étaient à l'abri dans les eaux océaniques plus profondes. Reste à déterminer si ces événements extrêmes ont influé sur l'évolution du vivant, tout comme, en effaçant les dinosaures non-aviens de la surface de la planète, l'astéroïde tombé sur Terre il y a 66 millions d'années a permis l'expansion des mammifères.

Détecter les séismes avec nos smartphones ?


Quel est le point commun entre la Californie, le Mexique, les Alpes, l'ouest de la Turquie, le centre de la Chine, Taïwan et le Japon ? Toutes ces régions sont régulièrement secouées par des séismes et toutes bénéficient de réseaux d'alerte aux tremblements de terre. Ce qui signifie, par contraste, que les autres zones fortement sismiques du globe en sont dépourvues. De la cordillère des Andes au Caucase, de l'Iran à l'Indonésie, de l'Himalaya à la Nouvelle-Zélande, « la plupart des régions du monde ne reçoivent pas d'alertes sismiques principalement en raison du coût qu'implique la construction de réseaux scientifiques de surveillance » des failles et des mouvements du sol, résume Benjamin Brooks. Dans une étude publiée le 10 avril par la toute nouvelle revue Science Advances, ce chercheur à l'U.S. Geological Survey (USGS) et huit collègues américains proposent une solution pour le moins originale afin de pallier ce manque : détecter presque instantanément un tremblement de terre grâce au GPS inclus dans les smartphones que de plus en plus d'humains possèdent, ajoutant ainsi à ces appareils déjà multi-tâches une fonction de capteur sismique nomade... L'idée est belle. Encore fallait-il la mettre à l'épreuve pour vérifier sa solidité. C'est ce qu'ont fait ces chercheurs en procédant en trois étapes. La première a, très simplement, consisté à tester des téléphones du commerce pour s'assurer que leurs qualités techniques et la précision de leur système de positionnement par satellite étaient suffisamment bonnes pour que les appareils détectent de manière fiable un faible déplacement du sol. Une fois cette étape passée, les auteurs de l'étude ont simulé un puissant tremblement de terre, de magnitude 7, le long de la faille de Hayward, qui traverse la baie de San Francisco en Californie. Cette faille est en effet un bon cas d'école en raison de la population nombreuse (et bien équipée en smartphones) qui l'entoure. Et aussi parce que cet accident géologique a de bonnes « chances » de faire bientôt parler de lui étant donné qu'il provoque d'importants séismes tous les 140 ans en moyenne et que le dernier remonte à... 1868, il y a 147 ans. Tout l'enjeu de l'expérience consistait à déterminer combien de téléphones portables seraient nécessaires pour détecter le séisme virtuel et s'ils seraient capables de le faire assez vite pour pouvoir donner l'alerte au reste de la région puisqu'une onde électromagnétique voyage beaucoup plus vite qu'une onde sismique. Il fallait tenir compte du fait que certains smartphones seraient éteints, ou hors d'atteinte du réseau ou bien qu'ils bougeraient avec leurs propriétaires. Mais si, d'un seul coup, un nombre important de téléphones situés dans un même secteur signalaient en même temps un même déplacement d'au moins 5 centimètres dans la même direction, cela indiquerait la survenue d'un séisme. La simulation a montré qu'avec la participation de 0,2 % de la population locale, soit environ 4 700 personnes, ce séisme pourrait être détecté en seulement 5 secondes, soit assez vite pour lancer une alerte vers les grandes villes que sont San Francisco et San Jose. La troisième et dernière expérience a été une reconstitution à partir de données enregistrées lors d'un tremblement de terre réel et de triste mémoire, celui qui s'est déclenché en mer à l'est du Japon le 11 mars 2011. On se rappelle que ce séisme ultra-violent (magnitude 9) a provoqué un tsunami dévastateur au terrible bilan : 18 000 morts et disparus, sans compter la catastrophe nucléaire de Fukushima. Dans ce cas de figure particulier d'un séisme en mer, l'efficacité des smartphones est forcément moindre puisqu'il faut attendre que l'onde sismique touche la côte. Il aurait fallu au mieux 77 secondes au système pour détecter l'événement, un délai insuffisant pour prévenir les autres villes côtières de la survenue du tremblement de terre. Mais cela aurait néanmoins été assez rapide pour joindre Tokyo avant que l'onde sismique ne la gagne et, surtout, cela aurait suffi pour lancer une alerte au tsunami plusieurs minutes avant que l'onde fatale ne submerge la côte. Selon les auteurs de l'étude, on peut donc monter un système de détection et d'alerte sismiques fiable avec un échantillon de smartphones relativement restreint. Ainsi que le résume un de ces chercheurs, Thomas Heaton (California Institute of Technology), « il y a trente ans, il fallait des mois pour reconstruire une image grossière des déformations créées par un tremblement de terre. Cette nouvelle technologie permet d'en donner une image quasiment instantanée avec une meilleure résolution. » Heaton et ses collègues insistent aussi sur le fait que les personnes vivant dans les zones à risque n'auraient rien à dépenser pour l'installation de ce réseau de détection sismique collaboratif. Encore faudrait-il qu'elles acceptent de participer à cette collecte permanente de données... Malgré l'originalité de ce travail, il faut lui apporter un autre bémol : la limitation du système. De l'aveu des chercheurs, seuls les séismes de magnitude égale ou supérieure à 7 pourraient être détectés via le GPS des smartphones actuels. Or, certains tremblements de terre de magnitude inférieure peuvent créer de terribles dégâts. Cela a par exemple été le cas à Christchurch (Nouvelle-Zélande) lors du séisme du 22 février 2011 (magnitude 6,3), qui avait causé la mort de 185 personnes. Source: Le monde

Une plante pour détecter les diamants


Jeune, Stephen Haggerty était attiré par la physique nucléaire. Mais il faut croire que son environnement a été le plus fort. Né en 1938 en Afrique du Sud dans le Bassin de Witwatersrand, qui héberge la moitié des réserves d'or mondiales, non loin des gisements de métaux du complexe du Bushveld et de la mine de diamants Premier, c'est la géologie que ce chercheur a finalement choisie. Pendant des années il a travaillé sur les roches lunaires, tant pour le programme Apollo américain que... pour le programme soviétique Luna de retour d'échantillons. Mais depuis que la Lune n'est plus explorée, le scientifique, aujourd'hui à la Florida International University, s'est intéressé à d'autres terrains, et notamment aux kimberlites, ces roches volcaniques qui, parfois, remontent à l'air libre les diamants qui se sont formés en profondeur, dans le manteau terrestre, sous des pressions gigantesques. En 2013, Stephen Haggerty a découvert au nord-ouest du Liberia, non loin de la frontière avec la Sierra Leone, l'affleurement d'un diatrème, une de ces cheminées par où la kimberlite se fraie un chemin vers la surface. En réalité, les soupçons du géologue sur la nature du sous-sol remontaient... à la fin des années 1970. A l'époque, entre 1977 et 1980, Stephen Haggerty avait effectué de brefs voyages de reconnaissance au Liberia mais n'avait pu explorer méthodiquement la zone. Puis les guerres civiles que le pays a connues entre 1989 et 2003 l'ont empêché d'y revenir, mais l'endroit restait dans un coin de sa tête car on avait, dans les alluvions locales, retrouvé des diamants. Certains d'entre eux étaient sans doute devenus des "diamants de sang", ces gemmes exploitées dans des zones de conflits et dont le trafic sert à financer l'achat d'armes et de matériel militaire. Une fois le pays pacifié, Stephen Haggerty a donc découvert ce diatrème oblong, de 500 mètres de long sur 50 de large. Mais, comme il le rapporte dans le numéro daté de juin-juillet de la revue Economic Geology, ce n'est pas tout ce que ce chercheur a trouvé... Avec ses 2,5 hectares, la zone en question s'avère d'une superficie modeste. Difficile d'accès, c'est une jungle marécageuse mais Stephen Haggerty y remarque un fait intrigant : sur le diatrème – et apparemment rien que sur le diatrème – pousse un végétal bien particulier. Avec ses racines aériennes, il évoque un arbre de mangrove. Pouvant monter jusqu'à 10 ou 15 mètres de hauteur, il porte de longues feuilles pointues – un peu semblable aux frondaisons des palmiers – sur des branches qui lui donnent l'allure d'un chandelier, d'où son nom de Pandanus candelabrum. La coïncidence est troublante et Stephen Haggerty, qui veut en avoir le cœur net, va vérifier, sur deux autres sites à kimberlite, si cette plante s'y retrouve. La réponse est oui... Peut-être, se dit-il, aime-t-elle simplement les zones très humides et profite-t-elle du fait que la roche, en s'altérant, forme des argiles imperméables. Le géologue teste donc d'autres sites marécageux mais sans kimberlite : pas de trace de P. candelabrum... Pour le chercheur, cette plante pourrait bien être le premier indicateur biologique connu des diatrèmes à kimberlite au Liberia et probablement dans le reste de l'Afrique de l'Ouest. Ce végétal prospérerait à la fois grâce au sol bourbeux et à ses qualités fertilisantes : en effet, en se dégradant, la roche libère de grandes quantités de potassium, de phosphore et de magnésium. Si cette découverte était confirmée, elle pourrait grandement aider les chercheurs de diatrèmes : il leur suffirait de repérer P. candelabrum – pourquoi pas, suggère Stephen Haggerty, par imagerie aérienne ou satellitaire si la plante a une signature spectrale particulière ? – pour délimiter une zone à kimberlite, puis y chercher la présence d'éventuels diamants. Car un diatrème n'est pas nécessairement diamantifère. Comme le géologue, interrogé par Science, le rappelle, la prospection des précieuses gemmes répond à la règle des "6" : sur plus de 6 000 diatrèmes à kimberlite connus dans le monde, environ 600 contiennent des diamants et, sur ce sous-total, seulement 60 sont suffisamment riches en diamants de qualité pour justifier l'ouverture d'une mine. Pour le moment, le nouveau site libérien a passé les deux premières étapes car Stephen Haggerty y a découvert quatre diamants, dont deux, assez gros, de 20 carats. Il ne reste plus à savoir si le site sera rentable. Des explorations sont prévues en 2016 pour le déterminer. Source: Le monde

L’envenimation, un fléau mortel négligé


La 6e Conférence internationale sur les envenimations en Afrique a pris fin le 5 juin à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans l’indifférence des organisations internationales – à l’exception notable de Médecins sans frontières – et empreinte de la gêne des autorités sanitaires de la quinzaine de pays africains discrètement représentés. Les piqûres de scorpion en Afrique du Nord et morsures de serpent en Afrique subsaharienne sont responsables respectivement de 750 000 envenimations avec 1 700 décès et 320 000 envenimations dont une dizaine de milliers de morts et autant de séquelles entraînées par des amputations fortement handicapantes. Encore faut-il préciser que seuls les patients enregistrés dans les centres de santé sont comptabilisés. Les études menées au sein des communautés depuis une vingtaine d’années montrent que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les victimes préfèrent s’adresser à un guérisseur dont la prise en charge leur semble plus appropriée : plus de 60 % d’entre elles ne consultent pas les structures de santé, les autres y parvenant avec un retard favorisant les complications. Pour eux, l’accident ne résulte pas d’une rencontre naturelle avec l’animal venimeux mais d’un maléfice dont il faut d’abord se défaire grâce à la médecine traditionnelle. Les chiffres présentés lors de cette 6e conférence confirment que l’incidence est deux fois plus élevée que celle rapportée par les statistiques sanitaires et que la mortalité enregistrée dans les communautés est trois à quatre fois supérieure… source: le monde

Le MERS coronavirus continue de tuer en Corée du Sud


Le nombre des victimes du MERS coronavirus en Corée du Sud ne cesse de croître. Mardi 16 juin, le gouvernement sud-coréen a annoncé la mort de trois nouveaux malades, portant le total à 19 morts depuis le premier patient diagnostiqué le 20 mai dernier. Par ailleurs, des analyses ont montré que le Sud-Coréen hospitalisé d’urgence samedi 13 juin en Slovaquie n’était finalement pas contaminé par le virus. Au total, 154 personnes sont contaminées. Cent dix-huit patients sont toujours sous traitement, dont 16 dans un état grave. Dix-sept personnes ont officiellement été déclarées guéries. Entre lundi et mardi, quatre nouveaux cas de contamination ont été diagnostiqués, mais le nombre de nouveaux cas de contamination est en déclin régulier depuis quelques jours. La Corée du Sud est le pays le plus touché par le virus derrière l’Arabie saoudite où plus de 950 personnes ont été contaminées depuis 2012 et 412 ont succombé. C’est devenu une inquiétante routine. Chaque matin, le ministère de la santé sud-coréen annonce le bilan de l’évolution du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), une pathologie de la famille des coronavirus. Lundi 15 juin, le nombre total de malades a atteint 150, cinq de plus que la veille. Dix-sept sont dans un état grave. 5 216 personnes sont à l’isolement et seize sont mortes depuis le 20 mai, date de l’apparition du virus pour lequel il n’existe ni vaccin ni traitement. Le taux de décès est de 10,7 %, loin des 36 % observés auparavant, notamment en Arabie saoudite, où le MERS coronavirus (MERS-CoV) a été identifié pour la première fois en 2012. Mais le temps passe, et les craintes s’exacerbent. Outre l’utilisation massive de masques, la population réduit ses sorties, notamment dans les lieux encombrés comme les marchés, et évite les hôpitaux. La Croix-Rouge locale signalait le 14 juin que 230 organisations et 25 000 personnes avaient annulé leur don de sang prévu entre le 3 juin et le 15 juillet.... Source: Lemonde

Pourquoi la journée du 30 juin durera 24 heures et une seconde


Le 30 juin, après 23 heures 59 minutes et 59 secondes, il sera 23 heures 59 minutes et 60 secondes, puis minuit. Ce jour-là comptera donc 86 401 secondes. Pour comprendre l’origine de cette seconde intercalaire, qui nous perturbera sans doute moins que le changement d’heure saisonnier, il faut réaliser que trois échelles de temps régissent les activités humaines courantes. La première est le temps universel, basé sur la rotation de la Terre sur elle-même. Utilisé pour définir l’heure légale jusqu’en 1972 et longtemps considéré comme uniforme, le temps universel présente en fait des irrégularités d’origine atmosphérique et géophysique. Ainsi, la période de rotation de la Terre sur elle-même est plus courte de 1 à 2 millisecondes en août qu’en février. Variable au cours de l’année, le temps universel l’est aussi au fil des siècles à cause de l’action de marée de la Lune et du Soleil : le jour actuel est plus long que celui de 1820 de 2,5 millisecondes. La deuxième échelle est le temps atomique international, officiel depuis 1971. C’est une échelle de temps établie par le Bureau international des poids et mesures à partir d’un parc d’environ 350 horloges atomiques réparties dans le monde. Une horloge atomique utilise la fréquence du rayonnement émis par un électron lorsqu’il change de niveau d’énergie dans un atome de césium. Fondée sur la physique microscopique, l’échelle de temps atomique est parfaitement uniforme et d’une grande stabilité : elle ne dévie pas de plus d’une seconde en 300 millions d’années. C’est ce qui lui vaut d’être utilisée à bord des satellites des réseaux de positionnement géographique comme GPS ou Galileo. Difficilement prévisible longtemps à l’avance Enfin, le temps universel coordonné fut instauré en 1972. A cette époque, on a cru bon de ne pas perdre totalement le lien entre le temps et la rotation de la Terre car plusieurs activités, comme la navigation astronomique et le suivi de sondes spatiales, avaient encore besoin du temps universel tout en nécessitant une échelle de temps aussi stable que possible. D’où la création d’une échelle hybride, possédant les qualités d’uniformité du temps atomique tout en restant en phase avec la rotation de la Terre. C’est pour cela qu’une seconde intercalaire est parfois ajoutée à la dernière minute du dernier jour des mois de juin ou de décembre ; celle du 30 juin 2015 sera le 26e ajout. Finalement, la seconde intercalaire est à la rotation de la Terre sur elle-même ce que l’année bissextile est à sa révolution autour du Soleil : un recalage entre deux échelles qui dérivent l’une par rapport à l’autre. Depuis quelques années, la seconde intercalaire est l’objet de critiques récurrentes. Parce qu’elle est difficilement prévisible longtemps à l’avance, ses détracteurs affirment qu’elle pose des problèmes aux systèmes électroniques et informatiques. Pour résoudre cette question, la proposition la plus extrême consiste à abandonner l’ajout de secondes intercalaires en adoptant une échelle de temps qui suit le temps atomique international sans plus se préoccuper de la rotation de la Terre. La décision, lourde de conséquences, pourrait être prise en novembre, lors de la prochaine conférence de l’Union internationale des télécommunications. Pour la première fois dans l’Histoire, notre échelle de temps abandonnerait toute relation avec le mouvement de la Terre et du Soleil. Source: lemonde

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