Rechercher dans ce blog

mercredi 17 juin 2015

Neil Young interdit au candidat républicain Donald Trump d'utiliser sa musique


Le rockeur canadien Neil Young a accusé mardi 16 juin le milliardaire conservateur américain et candidat à la présidence Donald Trump d'avoir utilisé sans permission sa musique lors d'un meeting. Mardi matin, lors d'un rassemblement à la Trump Tower de New York pour annoncer sa candidature, M. Trump était apparu par un escalier roulant au son de « Rockin' In The Free World », l'un des titres les plus emblématiques du musicien. Lire : Donald Trump, un milliardaire excentrique candidat à l’investiture républicaine Soutien à Bernie Sanders Une utilisation qui a fortement déplu à l'intéressé. Quelques heures plus tard, celui-ci s'est fendu d'un communiqué déclarant que « Donald Trump n'était pas autorisé à utiliser “Rockin' In The Free World” pour l'annonce de sa candidature à la présidentielle » 2016. « Neil Young, citoyen canadien, soutient Bernie Sanders pour la présidence des Etats-Unis », poursuit le communiqué. Le sénateur Sanders est un des concurrents d'Hillary Clinton pour l'investiture démocrate. M. Trump, magnat de l'immobilier, s’est lui lancé dans la course à l’investiture républicaine. Neil Young est réputé pour ses engagements marqués à gauche, en particulier dans le domaine de l'écologie. source: le monde

Le MERS affecte durement l’économie sud-coréenne


La propagation du Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) en Corée du Sud n’a pas qu’un impact sanitaire. Elle menace aussi une économie en situation délicate. Le tourisme est le secteur le plus touché par la diffusion du coronavirus qui avait, le 17 juin, contaminé 162 personnes et fait 20 morts. Selon des chiffres publiés par l’Organisation coréenne du tourisme (KTO) le 14 juin, 108 100 visiteurs, notamment taïwanais, chinois et japonais, avaient annulé leur déplacement en Corée du Sud. Ce chiffre pourrait augmenter car l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui doit dévoiler mercredi 17 juin les conclusions d’une réunion d’urgence sur la situation sur place, pourrait appeler à éviter les voyages en Corée du Sud. En 2014, ce pays avait accueilli 14,2 millions de touristes étrangers, 16,6 % de plus que l’année précédente. A cela s’ajoute l’impact sur la consommation, la population réduisant fortement ses déplacements depuis l’apparition de la maladie. Les ventes des grands magasins ont chuté de 16,5 % et celles des supermarchés de 3,4 % durant la première semaine de juin par rapport à la même période de 2014. La fréquentation des cinémas a plongé de 54,9 % et celle des musées de 81,5 %. Lire aussi : Le MERS coronavirus continue de tuer en Corée du Sud Baisse des taux et aides aux PME Le gouvernement a réagi en mettant en place une assurance gratuite pour tout visiteur étranger, garantissant une prise en charge totale au cas où il contracterait le MERS. Un numéro d’urgence, en anglais fonctionnant 24 heures sur 24, est à disposition de ceux qui souhaitent obtenir des informations sur la maladie. Sur le plan économique, pour soutenir l’activité, la Banque de Corée (BOK) a abaissé, le 11 juin, son taux directeur d’un quart de point, à 1,5 %, un record. Le même jour, le ministre des finances Choi Kyung Hwan a promis 400 milliards de wons (318 millions d’euros) pour les secteurs affectés par la propagation de la maladie. « Nous allons fournir une aide financière et fiscale aux PME des secteurs enregistrant des annulations de contrat à cause du MERS ». Ce soutien prendra la forme de prêts à taux réduit, de garanties pour les crédits en cours ou encore de report des échéances de remboursements ou de paiement des impôts. M. Choi, par ailleurs vice-premier ministre pour les questions économiques, a évoqué, lundi 15 juin, la possibilité de nouvelles mesures, « après examen de la situation d’ici à la fin juin ». Un point de PIB pourrait être perdu Ces décisions interviennent alors que l’institut Nomura a calculé que la baisse d’activité due au MERS pourrait coûter 0,3 point au produit intérieur brut (PIB) de la Corée du Sud. Si la crise se poursuivait cet été, un point de PIB pourrait être perdu. De quoi s’inquiéter pour une économie en situation déjà délicate. La croissance a atteint 0,8 % (2,5 % en glissement annuel) au premier trimestre 2015. Mais, avant l’apparition du MERS, elle avait été revue à la baisse pour l’année. Après le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque de Corée (BOK), l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a abaissé, début juin, ses prévisions pour 2015, de 3,8 % à 3 %. L’organisme pointe la baisse des exportations, qui ont reculé de 11 % en mai, affichant un cinquième repli mensuel consécutif. Elles sont notamment affectées par la baisse du yen japonais qui favorise les fabricants nippons. Fort endettement des ménages L’OCDE s’inquiète par ailleurs de la trop forte dépendance sud-coréenne à l’économie chinoise. « La Corée est particulièrement vulnérable à l’évolution de l’activité en Chine, estime l’organisme, car les exportations vers ce pays forment 14 % du PIB. » Proches économiquement, Pékin et Séoul ont signé un accord de libre-échange en novembre 2014. Autre problème de l’économie coréenne, juge l’OCDE, la morosité de la consommation « dans un contexte de fort endettement des ménages et de stagnation des salaires ». La hausse des salaires n’a pas dépassé 0,6 % en 2014. Un problème dû notamment au fait que nombre de retraités, touchant une modeste pension, occupent des emplois peu rémunérés pour compléter leurs revenus. Dans le même temps, la dette des foyers a augmenté de 10 100 milliards de wons (8 milliards d’euros) pour le seul mois d’avril. Au total, les Coréens du Sud ont accumulé une dette de 765 200 milliards de wons (609 milliards d’euros). Fin 2014, le taux d’endettement était à 160 % du revenu disponible. « Le sentiment général est que cet endettement ne menace pas la stabilité économique dans l’immédiat, estimait, le 12 juin, le gouverneur de la BOK Lee Ju-yeol, mais sa hausse rapide pourrait provoquer une baisse de la consommation et créer des troubles dans le système financier. » Source:le monde

NBA : les Golden State Warriors remportent le titre après quarante ans d’attente


Les Golden State Warriors ont remporté le titre NBA pour la première fois depuis 1975 en battant les Cleveland Cavaliers quatre victoires à deux en finale, mardi 16 juin. La franchise de Oakland, meilleure équipe de la saison régulière, succède à San Antonio et compte désormais quatre titres à son palmarès. Lire aussi notre portrait : Stephen Curry, la fine gâchette de la NBA Les Warriors ont décroché la quatrième victoire décisive dans la salle des Cavs sur le score de 105 à 97. Favoris pour le titre à l’issue d’une saison qu’ils ont largement dominée, les partenaires du meilleur joueur de la saison régulière (MVP) Stephen Curry ont su relever la tête après avoir été menés deux victoires à une par Cleveland dans cette finale. LeBron James trop seul Une nouvelle fois, la victoire des Warriors a été acquise grâce au collectif. Cinq joueurs terminent la rencontre avec 10 points ou plus, dont Draymond Green, auteur de son premier triple double en playoffs (16 points, 11 rebonds, 10 passes). Stephen Curry, qui a inscrit 25 points, rejoint lui dans l’histoire de la NBA 13 légendes en cumulant le titre de champion et la récompense individuelle de MVP de la saison régulière. Son nom apparaîtra désormais aux côtés, entre autres, de Michael Jordan, Bill Russell ou encore Magic Johnson. Du côté des Cavaliers, LeBron James a été trop seul dans cette série pour espérer contrarier les ambitions des Warriors. Malgré une moyenne hallucinante de 35,8 points par match sur l’ensemble de la finale, « King James » devra encore attendre pour enfiler une troisième bague de champion après celles reçues en 2012 et 2013 avec le Heat de Miami. C’est la quatrième fois qu’il perd une finale NBA (2007, 2011, 2014 et 2015). L’ailier des Cavs entre toutefois dans un club très fermé en devenant le sixième joueur à marquer plus de 5 000 points en playoffs (5 020 points). Il rejoint dans ce classement Michael Jordan, Kareem Abdul-Jabar, Kobe Bryant, Shaquille O’Neal et Tim Duncan. Iguodala, remplaçant devenu MVP Remplaçant pendant toute la saison et devenu titulaire à partir du match 4 de cette série, Andre Iguodala a été élu meilleur joueur de la finale. L’ailier des Warriors a encore inscrit 25 points lors de ce sixième match, auxquels il a ajouté 5 rebonds et 5 passes. C’est la première fois que le trophée de MVP de la finale revient à un joueur qui n’a pas disputé la saison régulière en tant que titulaire. LeBron James, autre favori pour le trophée individuel, ne rejoindra donc pas Jerry West, unique joueur à avoir été élu MVP de la finale en étant dans l’équipe perdante (les Los Angeles Lakers en 1969). Pour Cleveland, c’est une nouvelle déception après la finale perdue en 2007 face à San Antonio. Même s’ils ont cette fois été à la hauteur de l’événement, les coéquipiers de LeBron James restent privés de titre en NBA. La ville de l’Ohio n’a plus remporté le moindre titre majeur tous sports confondus depuis 1964. A l’époque, l’équipe de football américain des Browns avait été sacrée à l’issue de la saison. Source; Le monde

Aux Etats-Unis, la militante blanche qui se faisait passer pour noire s’explique


« Etes-vous afro-américaine ? – Je m’identifie comme noire. » Au cœur d’une polémique aux Etats-Unis pour s’être fait passer pour noire pendant des années alors qu’elle est blanche, Rachel Dolezal s’est expliquée pour la première fois, mardi 16 juin, à la télévision nationale. Figure locale de la lutte pour les droits des Noirs à Spokane (dans l’Etat de Washington), Mme Dolezal a démissionné lundi de la direction de la branche locale de la NAACP — la grande organisation pour les droits des Noirs vieille de 106 ans — après que ses propres parents, blancs tous les deux, ont révélé la supercherie. Depuis, la presse américaine et les réseaux sociaux tentent de comprendre les raisons de ce que certains qualifient de « tromperie », tandis que d’autres parlent de profonde confusion identitaire. « Les choses sont plus complexes que la vérité » Lors de son interview, la militante a affirmé s’identifier comme noire « depuis [son] plus jeune âge » : « Je dirais que cela a commencé vers l’âge de 5 ans. Je me dessinais avec un crayon marron, pas un crayon couleur pêche, avec des cheveux noirs bouclés. » Lorsque l’interviewer lui présente une photo d’elle à 16 ans, cheveux blonds et peau blanche, elle concède que la jeune fille sur le cliché est « identifiable en tant que blanche par ceux qui la voient », sans plus d’explications. La jeune femme a par ailleurs reconnu ne pas avoir rectifié par le passé des articles de presse la qualifiant de métisse, « parce que les choses sont plus complexes que la vérité ou le mensonge à un moment donné ». Quant à sa peau plus bronzée aujourd’hui que sur ses photos d’enfance, Mme Dolezal a répondu prosaïquement qu’elle « n’évitait pas le soleil ». « Ma vie a été une survie et ce que j’ai fait tout du long, y compris mon identification, a été fait pour survivre », a-t-elle ajouté sans plus de détails. Depuis que ses parents Lawrence et Ruthanne Dolezal, du Montana (ouest), ont révélé la supercherie la semaine dernière, l’histoire personnelle de la jeune femme a émergé : son adolescence dans le Mississippi où elle côtoie quotidiennement la culture noire, ses études à la Howard University, grande université noire de la capitale, ses années de militantisme dans le nord-ouest du pays. Parents inquiets Mais aussi quelques détails troublants : une bataille pour la garde d’un de ses quatre frères noirs adoptés par ses parents, un ami noir qu’elle fait passer pour son père, ou encore une plainte classée sans suite pour discrimination raciale anti-Blancs. Ses parents ont indiqué mardi sur Fox News, après l’interview de leur fille, être « inquiets du niveau de malhonnêteté dont Rachel fait preuve ». La sincérité de son engagement convainquait peu mardi des sociologues experts sur les questions d’identités raciales, interrogés par l’AFP. Charles Gallagher, qui dirige le département de sociologie à La Salle University (Pennsylvanie), estime que cette histoire est « une diversion au simple fait que l’Amérique reste un pays où le privilège blanc et le racisme sont la norme ». Plonger à ce point dans une identité noire « sape l’excellent travail qu’elle a fait » pour la cause noire, a ajouté G. Reginald Daniel, de l’université de Californie, « cette posture d’imitation et d’appropriation finit par être irrespectueuse ». Source: Le monde

Les 6 produits les plus vendus sur Internet en 2023

Julia Vialenc Senior eCommerce Search Specialist   80% des commerces en ligne mettent la clé sous la porte dans les deux premières a...