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mercredi 24 juin 2015

Etats-Unis : Freddie Gray, jeune Noir tué par la police de Baltimore, a subi un « choc violent »


L’autopsie de Freddie Gray, un Noir de 25 ans mort en avril après une interpellation musclée à Baltimore, révèle que le jeune homme est mort des suites d’une blessure provoquée par « un choc violent et soudain », a rapporté mardi 23 juin The Baltimore Sun. La mort de Freddie Gray pourrait avoir eu lieu « probablement lorsque la camionnette de police qui le transportait a brusquement décéléré », rapporte le quotidien régional, qui a obtenu copie de l’autopsie. Selon The Baltimore Sun, il est possible qu’il soit parvenu à se mettre debout et ait été blessé en étant projeté contre la paroi du véhicule lors d’un changement brutal de direction. Le journal compare ce type de blessure à « celles de personnes décédées lors de plongées en eaux profondes ». Pieds et mains liés Les informations communiquées par les autorités indiquaient que la mort de Freddie Gray, le 19 avril, était imputable à une blessure aux vertèbres cervicales. Mais le médecin légiste affirme que la mort du jeune homme ne peut être qualifiée d’accidentelle car elle résulte d’une série « d’omissions » dans les procédures de sécurité. L’enquête avait déjà révélé que le jeune homme était transporté sans ceinture, pieds et mains liés à plat ventre dans le fourgon de police. Des poursuites pénales ont été engagées contre six policiers, après la mort du jeune homme, laquelle avait déclenché une vague de manifestations, parfois violentes, dénonçant le racisme et la brutalité policière. Source: En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2015/06/24/freddie-gray-est-mort-suite-a-un-choc-violent_4660336_3210.html#5oVuPGwtXAfFFQld.99

Vieillir est-il une maladie ?


Si elle n'avait pas été détectée par les radars de la revue Nature, la rencontre qui va se dérouler ce mercredi 24 juin entre une équipe médicale et la Food and Drug Administration (FDA, l'agence américaine des produits alimentaires et des médicaments) aurait pu passer inaperçue. Pourtant, ce qui va se discuter là est un changement de paradigme pour la médecine – et éventuellement la philosophie... – qui pourrait avoir d'importantes conséquences pour l'industrie pharmaceutique. Pour résumer l'enjeu en une phrase, ces chercheurs vont tenter de convaincre la FDA que vieillir est une maladie. Concrètement, que va-t-il se passer ? Cette équipe, emmenée par Nir Barzilai, directeur de l'Institut de recherche sur le vieillissement de l'Albert Einstein College of Medicine (New York), présentera le projet TAME, mot dont le sens premier est "domestiquer" ou "dresser", mais qui est ici l'acronyme de Targeting Aging with Metformin, c'est-à-dire "Ciblage du vieillissement avec la metformine". Cette dernière est à l'origine une molécule couramment utilisée contre le diabète de type 2, qui a pour but de faire baisser, chez les personnes qui souffrent de cette pathologie, la résistance anormale de leur organisme à l'insuline. Mais elle a également fait preuve d'autres propriétés étonnantes, notamment sur des modèles animaux. Une équipe russe a ainsi montré dans plusieurs études que la metformine ralentissait le vieillissement et prolongeait la vie chez des souris. Le même genre de résultat a aussi été obtenu avec le petit ver Caenorhabditis elegans, qui est un organisme modèle en biologie. Nir Barzilai et ses collègues s'appuient aussi sur une étude statistique britannique au long cours, publiée en 2014 par la revue Diabetes, Obesity and Metabolism et qui a impliqué plus de 180 000 personnes. La moitié de cette grosse cohorte était constituée de diabétiques de type 2 dont certains prenaient de la metformine et d'autres un traitement différent, tandis que les quelque 90 000 autres sujets étaient des non-diabétiques, servant de groupe témoin. Non seulement, les diabétiques sous metformine avaient une espérance de vie supérieure aux personnes prenant l'autre traitement, mais ils vivaient aussi, en moyenne, plus longtemps que les sujets non diabétiques ! Même si l'on ne sait pas exactement comment la metformine réalise cet exploit, on suppose qu'elle s'attaque à certaines molécules produites par les cellules sénescentes. Il a aussi été montré qu'elle avait des propriétés antitumorales. Le projet TAME, s'il est mené à bien, consistera à donner de la metformine à 3 000 personnes âgées (non atteintes de diabète de type 2) pendant cinq à sept ans. Les sujets choisis auront au moins une pathologie liée à l'âge (cancer, maladie cardio-vasculaire ou problème cognitif) ou bien feront partie d'une population à risques. Pour les chercheurs qui défendent cet essai, la metformine, en plus des résultats déjà obtenus, est une molécule dotée de plusieurs atouts car il s'agit d'un médicament générique peu cher, bien connu, dont les effets secondaires sont faibles. Comme on le comprend bien, la philosophie de ce projet consiste à considérer que le vieillissement n'est pas une simple usure biologique consubstantielle à la vie mais bel et bien une affection, un problème de santé. Pour reprendre l'image un peu osée avancée par mon homologue américain Greg Fish sur son blog "Weird Things", on peut voir le grand âge comme une sorte de sida : "Si on ne le soigne pas, il ne nous tuera pas lui-même, mais il ouvrira suffisamment de portes pour que quelque chose entre et fasse le sale boulot." L'idée de TAME consiste donc à cibler directement le vieillissement et non plus les maladies qu'il finit par provoquer. A attaquer le mal à la racine afin non pas de découvrir le secret de la vie éternelle, mais, étant donné l'allongement de l'espérance de vie, de vivre en bonne santé plus longtemps. Sinon, comme l'a expliqué au Wall Street Journal un des membres du projet, Stuart Jay Olshansky (université de l'Illinois), on continuera à s'attaquer séparément aux maladies qui apparaissent avec l'âge, combat vain s'apparentant au remplissage du tonneau des Danaïdes : " Quand nous réduisons le risque d'avoir une maladie du cœur, on vit assez longtemps pour avoir un cancer. Si nous réduisons le risque d'avoir un cancer, on vit assez longtemps pour avoir la maladie d'Alzheimer. Nous suggérons que le temps est venu pour attaquer toutes ces maladies en s'en prenant au processus biologique du vieillissement." Au-delà de l'idée, intéressante sur le plan physiologique, qui consiste à prendre la sénescence comme une sorte de virus déclencheur de maladies, d'autres considérations, autrement plus matérialistes, se cachent derrière le projet TAME et cette rencontre du 24 juin avec la FDA. Jusqu'à présent, celle-ci n'a jamais considéré le vieillissement comme une "indication" au sens médical du mot, c'est-à-dire comme une pathologie ou le signe d'une altération de la santé. Or, comme l'explique en toute franchise Nir Barzilai, "les compagnies pharmaceutiques ne développeront pas de médicaments n'ayant pas d'indication" officielle de la FDA, car c'est une condition sine qua non pour obtenir le remboursement des traitements par les assurances santé. Comme s'il devait toujours y avoir, en médecine, un moment où les histoires de gros sous rattrapent la recherche... "Nous sommes confiants dans le fait qu'une fois que la FDA se montrera prête à considérer le vieillissement comme une indication, des médicaments plus nombreux et plus efficaces [que la metformine] seront rapidement développés", ajoute Nir Barzilai. On se doute bien qu'avec un marché potentiel de 7,3 milliards de Terriens, l'industrie pharmaceutique sera intéressée. Cela devrait aussi permettre à l'essai TAME, dont le budget s'élève à 50 millions de dollars, de trouver plus facilement des fonds... source: passeurdesciences.blog.lemonde

Des enseignes américaines retirent le drapeau confédéré de la vente


De nombreuses entreprises américaines ont répondu à l’émotion suscitée par la tuerie de Charleston en annonçant, mardi 23 juin, ne plus vouloir commercialiser des produits flanqués du drapeau confédéré, symbole controversé du passé esclavagiste des Etats-Unis. Les groupes de supermarchés Sears, Kmart ou encore la boutique en ligne Ebay font partie des enseignes qui ont renoncé à vendre tout objet ou vêtement arborant le drapeau à treize étoiles rouge, blanc et bleu, symbole de l’héritage du Sud pour ses partisans, du racisme et de la théorie de la suprématie blanche pour ses détracteurs. La polémique autour de ce drapeau a été relancée après la tuerie qui a fait neuf morts dans une église emblématique de la communauté noire en Caroline du Sud, commise par un jeune homme blanc de 21 ans qui apparaît sur plusieurs photos brandissant le drapeau confédéré. Lire : La tuerie de Charleston ranime le débat sur le drapeau confédéré aux Etats-Unis Sur le site de vente en ligne Amazon, le drapeau confédéré le plus populaire — et le meilleur marché — a vu ses ventes exploser en vingt-quatre heures, selon le site, qui a annoncé mardi qu’il le retirait de la vente. 150 ans après la fin de la guerre Le géant de la distribution Walmart a été le premier à prendre cette décision, lundi soir, dans un souci de « n’offenser personne ». Walmart a ainsi indiqué qu’il retirait de ses rayons « tous les produits faisant la promotion du drapeau confédéré ». Dans une interview à la télévision américaine mardi, son PDG, Doug Mcmillon, qui a dit ne même pas être au courant que son enseigne vendait de tels produits, a estimé avoir « pris la bonne décision ». Le gouverneur de la Virginie a annoncé mardi qu’il allait interdire le drapeau sur les plaques d’immatriculation des voitures. « Même son affichage sur les plaques d’immatriculation continue de diviser et de heurter sans raison trop de gens », a estimé Terry McAuliffe dans un communiqué. Le gouverneur a rappelé que la Cour suprême des Etats-Unis avait elle-même donné raison le 18 juin aux Etats qui refusent de cautionner un message de propagande sur une plaque d’immatriculation. Lire aussi : La Cour suprême américaine contre le drapeau confédéré sur les plaques d’immatriculation Déplorant un « symbole qui divise », la gouverneuse républicaine de la Caroline du Sud, Nikki Haley, avait estimé lundi que « cent cinquante ans après la fin de la guerre de Sécession, le temps est venu » de retirer le drapeau, « même s’il fait partie de notre histoire ». Sur un site Internet attribué au tueur de Charleston, Dylann Roof, ce dernier a publié un manifeste justifiant son crime par sa haine des Noirs. On y voit aussi des photos sur lesquelles il brûle le drapeau américain, et pose avec le drapeau confédéré, symbole pour beaucoup d’Américains de l’héritage du Sud ségrégationniste et esclavagiste. source: le monde

Comment la NSA a-t-elle pu surveiller des conversations au plus haut niveau de l'Etat ?


Le numéro de téléphone du président de la République figure sur une liste de « sélecteurs », l'un des documents que publie WikiLeaks. Comment l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine a-t-elle procédé pour avoir connaissance de conversations tenues au plus haut sommet de l'Etat ? Paradoxalement, les documents publiés par Mediapart, Wikileaks et Libération mardi 23 juin sont peu diserts sur le sujet. Une seule certitude : le numéro de téléphone du président de la République figure sur une liste de « sélecteurs », l'un des documents que publie WikiLeaks. Dans le jargon des agences de renseignement, ce terme désigne les termes-clés (numéro de téléphone, mais cela peut aussi être des adresses e-mail par exemple) qui intéressent les services de renseignement. Lire : Trois présidents français espionnés par les Etats-Unis Libération date cette liste de 2010 : le téléphone de Nicolas Sarkozy, ainsi que ceux de certains de ses plus proches conseillers, aurait donc été directement sur écoute. Mais la précision des comptes rendus de discussion effectués par la NSA impliquant François Hollande et Jacques Chirac laissent penser que si la NSA n'a pas mis directement les présidents sur écoute, elle a eu un accès de première main à leurs échanges. La discrétion des documents au sujet de la manière dont ces renseignements ont été collectés peut s'expliquer : à l'inverse des documents Snowden, dans lesquels figuraient essentiellement des documents techniques décrivant les capacités de l'agence, les pièces produites cette fois-ci sont des compte rendus analytiques, eux-mêmes issus d'un travail d'écoute. Lire : Espionnage de l’Elysée : la France « ne tolèrera aucun agissement mettant en cause sa sécurité » La piste de l'ambassade De multiples documents fournis par Edward Snowden ont montré que les ambassades américaines sont souvent surmontées de matériel d'écoute. Le « Special Collection Service », une unité composée de membres de la NSA et de la CIA, a été désigné dans l'un d'entre eux comme responsable des écoutes du téléphone portable d'Angela Merkel. Selon le Spiegel, c'est du toit de l'ambassade des Etats-Unis à Berlin qu'opère le SCS en Allemagne. Un autre document, publié lui aussi par le Spiegel, révèle que le SCS est présent dans de nombreuses capitales européennes, dont la France. Généralement, ce dernier cache ses appareils d'écoute dans un faux bâtiment fait d'un matériel spécial laissant passer les ondes, et parfois camouflé en trompe-l'oeil. Un blog spécialisé, sur la foi de photographies satellites, remarquait justement il y a peu que des travaux avaient été réalisés sur le toit de l'ambassade des Etats-Unis à Paris. Cette dernière est située au milieu de tous les lieux de pouvoir français : à moins de un kilomètre se trouvent, outre l'Elysée, plusieurs ministères régaliens (intérieur, justice, défense, affaires étrangères) mais également l'Assemblée nationale. Source : le monde

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