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dimanche 27 décembre 2015

D’UNE MONOGRAPHIE D’UN QUARTIER DE LA VALLÉE-BOURDON CONSTRUCTION SOCIALE SOLIDAIRE





Le quartier en question se situe en Haïti, à l’ouest de Port-au-Prince et à l’est de Pétion ville, de la région de Musseau à la ravine de la vallée de Bourdon1. La ravine le jalonne en aval tandis qu’il se termine jusqu’au mont escarpé de la grand-rue de Musseau. Musseau, une rue couverte d’œuvre artistique, artisanale et quelques arbres forestiers. Le quartier joint au sud de la contrée de l’hôtel Montana qui se situe en hauteur, un peu en avant, et à l’autre bord de la rue Musseau. Il se sépare d’un autre quartier de la vallée Bourdon à partir d’une ravine communément appelée, ravine de la vallée de Boudon. Celle-ci au front est surmontée d’un pic boisé prolongé du long de la forêt de Bourdon. La circulation horizontale peut se faire en forme du dos cheval. Le nombre d’habitant du quartier peut être estimé à 500 personnes pour une soixantaine de maison polymorphes. Les modes de construction des maisons, des maisonnettes imbriquées de la zone épousent une forme longitudinale, s’échelonnent et suspendent presque sur la pente du mont escarpé. Si un infortuné hasard fait échapper une auto de la grande rue de Musseau, elle partirait de la montagne de toit de maison en toit de maison jusqu’à la ravine de la vallée de Bourdon.
Le quartier construit de maison diverses. Certains sont en bloc, d’autres en tôle, d’autre en plywood, d’autre en morceau de drap et prélat. En ce qui concerne les maisons en bloc, certaines sont construites totalement en bloc mais d’autres sont partiellement couvertes ou barrée de tôle ou de prélat. Pour celles qui sont en bloc, elles comptent des maisons disposant jusqu’à trois étages. Une vue de loin vous fait remarquer des étages flottants. Certains étages ont des surfaces supérieures par rapport au reste de la maison du niveau du sol. Certains étages sont en béton, d’autres couverts de tôle, d’autres en l’air libre. Pour construire certaines maisons certaines personnes s’obligent à ériger des murs rocheux à la pente de certaine falaise. D’autres creusent le sol montagneux pour trouver un espace de quoi ả construire un abri. Tout le quartier est appelé ici. Tandis que certains abris construisent totalement en tôle. Ils se couvrent en tôle, se barrent en tôle. Toutefois, il n’y existe pas d’abri totalement en prélat ni en plywood. Au contraire, certains abris sont couverts de tôle et barrés en plywood tandis que certains d’autres sont construits en tôle, en morceau de prélat. Il est rare de trouver dans le quartier une maison ou un abri clôturé. La grande majorité des maisons sont à viseur levé. Certaines galeries de maison se servent au passage public. On remarque certaines ruines de maisons en bloc sous le passage.
La circulation principale dans le quartier épouse la morphologie longitudinale de l’ensemble des maisons. Du grand jour au grand soir, les œuvres artistiques, artisanales au bord de la rue de bourdon, de Musseau accueillent les venants du quartier. La rentrée dans le quartier se fait comme la rentrée dans une maison privée. On a l’impression qu’on a une barrière à franchir. Du matin jusqu’au tard du soir, devant l’entrée, sous une tonnelle servant de barrière au quartier, quelques petits marchands s’y débouillent dans une barque de friture contenant petite pâtée, arbre véritable rôti, viande rôti… une grille de saucisse et d’autres produits couramment appelés « amuse girl ». A peine franchir sous la tonnelle, entre les petits « dégageurs », les venants doivent sauter des marches escaliers jusqu’à la ravine de la vallée de Bourdons. Toute la grande circulation est en escalier. On descend des marches à mesure qu’on descend dans le quartier jusqu’à la vallée. La circulation est curviligne. Tout au passage au grand jour, on peut remarquer des ruelles secondaires, quelques petites boutiques, les toits de maison, des cuisiniers. Si l’on est curieux, on peut apercevoir ce qui se passe au sein même de certaines maisons au voisinage de la route. Leurs portes, parfois, sont grandes ouvertes. La descente dans le quartier ne pose pas de difficulté. Mais en descendant, si l’on vient de la grand rue de Musseau, tu ne rencontreras que des gens qui s’essoufflent. La montée est un calvaire pour les usagers de la route. Les enfants, les adultes, les vieillards s’obligent toujours quelques pauses dans la montée qui mène jusqu’à la rue. Certains se plaignent au moment qu’ils se trouvent dans l’obligation de gravir le mont. C’est dur à grimper. Quand la pluie tombe, les passants courent le risque de glisser à chaque pas des escaliers. A certains endroits de la route, on doit esquiver des petites falaises. Moindre d’achoppement sur des roches, des blocs glissés peuvent vous rouler de la pente jusqu‘à l’inestimable. Tandis que le soir, jusqu’aux environs de dix heures, des petits marchands disposent des barques de fritures, de pâtées devant leurs maisons ou sur le toit d’une maison en offre aux passants. Mais tout au passage au grand jour, les yeux baignent le long de la vallée de Bourdon. Des arbres, des maisons dispersées dans le chaine de montagne, un espace de football en terre bâtie, peuvent être remarqué de loin du quartier une fois levée la tête. Mais une fois atteint la ravine de la vallée de Bourdon, un autre décor est planté. Un cours d’eau ruisselle. Souvent clair, des habitants de la zone y font parfois la lessive. Des bandes de toile «  Ranyon », d’autres résidus solides emportés par l’eau, jetés par les habitants, mixités de merde de porc, de cabris, le tout parsème et jonche la ravine de la vallée. Des porcs, des cabris se nourrissent, se promènent, s’abritent la ravine de la vallée de Bourdon. Elle ne dispose pas d’une passerelle ou d’un pont qui permettrait la circulation dans les différents quartiers. En dépit de tout, des autos et des piétons y circulent et des gens s’habitent aux abords. Des maisons habitables, des petites entreprises sont construits contiguës par rapport à la ravine.
Aucun barrage effectif n’est disposé pour protéger certaines maisons contre l’averse de la ravine en temps de pluie. Elles sont ouvertes à tout venant de la ravine, les fatras comme les gravillons. Les petits barrages s’érigeant en vue de dissuader la vitesse de l’eau ne semblent pas trop efficaces. Petit barrage ou pas, il suffit quelques gouttelettes de pluie pour que « lavalas » tourmente la vallée.
A la moindre tombée de pluie, certaines maisons aux abords de la ravines sont envahies de détritus, de gravillons, emportés par l’eau. Quel que soit l’heure de la journée, dès qu’il y a quelque gouttelette de pluie, les gens aux abords de la ravine de la vallée se paniquent. Sous les pluies, vous verrez des gens qui campent aux bords de la ravine vrombissante. Des élèves, des marchands et d’autres sous la pluie espèrent de traverser en attendant la calmie de la ravine en averse. Certains font parfois des tentatives vaines. Des gens campent sur leurs toits pour observer « lavalas » qui descend. Les riverains de la ravine, quant à eux, se débrouillent pour se protéger de l’averse de l’eau. Certains avec leurs mains, d’autres avec râteaux, pèles tirent des bandes détritus par-ci, par-là ; creusent des rigoles pour désorienter et réorienter la ravine en vue d’esquiver les dégâts. Par contre, certains en profitent pour déverser des sacs, des sachets de détritus dans la ravine en crue. Toutefois, la ravine ne reste pas pour longtemps en crue. Apres la tombée des pluies, elle diminue peu à peu. Bien après, on remarque des bandes de détritus badigeonnant les murs comme les petits barrages au voisinage de la ravine. Et, les habitants ne se chôment pas encore. Ils doivent continuer à se mettre au travail pour s’en débarrasser. Il est intéressant de remarquer que les gravillons emportés lorsque la ravine est en crue se servent aux gens du quartier dans la construction de maison. Vous voyez des gens du quartier lotissant des gravillons emportés par la ravine après quelque jour de l’averse. Aussi, une fois que la noël se fait sentir et la période pluvieuse tourne le dos, les gens aux abords de la ravine s’arrangent pour amasser, bruler les fatras jusqu’à rendre la ravine plus praticable. On peut constater certain portant des outils ou à main libre qui tirent sous les gravillons des bandes de toiles « Ranyon » et divers espèces de fatras emportés par la ravine.
Les maisons ne sont toutes décentes. Certaines disposent de douches, toilettes, cuisine et chambre à coucher. Tandis que certains d’autres partagent ces dernières avec d’autres maisons avoisinantes. Certaine ne dispose pas de toilette en demeure. Quoique partage ou appartenu à diffèrent propriétaire, la toilette d’une maison peut être dans l’autre demeure. Des gens laissent leurs demeures pour satisfaire besoin physiologique, se baigner ou se faire la selle régulièrement dans la toilette soit la douche située dans l’autre demeure. On aperçut des murs en commun. L’un se sert du mur de l’autre pour construire douche, toilette, chambre à coucher. Les clôtures sont aperçues rares tandis qu’il vous surprendrait que le toit de certaine maison en béton se sert de route pour accéder à d’autres maisons. En plus de servir du toit comme moyen de passage, quelques habitants s’en servent pour tendre leurs vêtements. Il y a lieu de passer d’une maison à l’autre facilement. Selon la disposition de certaines maisons, pour prendre de l’eau du robinet, il faut descendre et remonter marche escalier peut être même d’une maison ả l’autre. Et ce n’est pas parce qu’on habite en étage. C’est de préférence la réalité géographique de la zone. Les venants défilent essoufflement parfois avec récipient (galon, petit doum, bokit) sur tête ou en main à travers les venelles pour revenir à la maison. Certaines personnes buttent parfois avec des « bokit » ou d’autre en gravant ou descendant l’escalier. Si quelqu’un présente cette scène, les gens vous rient ả gorge déployée tout en vous prêtant la main forte si vous chuteriez.
Il ne manque pas de l’eau dans la zone. Tout le monde n’a pas un robinet mais le quartier dispose pour le moins deux distributeurs en maison privée ouverts à tout venant du quartier. L’eau circule suivant la morphologie du quartier. Le quartier est en pente, vous remarquez les tuyaux qui se passent sur-terrain de maison en maison; et cela empêche à l’eau de circuler simultanément dans les robinets. Cela requiert de la compréhension et de la patience quand l’autre commence à remplir leur récipient. On ne peut pas remplir simultanément les récipients dans plusieurs robinets. Il faut attendre l’autre remplir leur récipient. Puis que les tuyaux disposent de bas en haut, les gens qui prennent de l’eau en bas a toujours raison de remplir leur récipient d’abord. Parfois, on ne tient pas même compte si les gens en haut sont entrain de remplir leur récipient, on a juste ouvert le robinet en bas et coupe la montée de l’eau. Les gens semblent adapter à cela, ils gardent souvent le silence. Bien Parfois, la répétition et l’impatience provoquent des prises de bec qui ne vont plus loin que ça.
Le quartier est dépourvu de centre de santé approximative, de centre socio-culturel, de poste de police avoisinante. Aucune présence de l’Etat n’est remarquée. Aux environs trois (3) kilomètres, une école privée est constatée. En face du quartier un péristyle est érigé. Ce péristyle ne roule pas tambour tous les jours et tous les mois. Au cours de la fête Guedée, il organise des rituels dans la zone. Des musiques vodous retentissent dans la région. Les tambours sont roulés. Des membres de famille de la vallée de Bourdon ont pris part. La fête des morts dernière fut clôturée par un rituel dans un carrefour de la ravine de la vallée- Bourdon. Lors, les participants portent des baleines allumées en marchant, chantant, jusqu’à former un cercle pour le rituel. Plusieurs catégories de gens en prennent part. On constate des jeunes, des adultes et des vieillards. En Plus de péristyle, il y a une église de rituel protestant dans la zone à quelque mètre du quartier en question. Les gens se tolèrent.
Il n’y a pas de grande activité commerciale dans le quartier. D’abord, il y a un boulanger dans la zone qui fournit du pain en gros et détail. Certains gens disposent de petites boutiques qui offrent des produits alimentaires de première nécessité. Tandis que d’autres sont des petits marchands de café, de pain, de chocolat, de friture. Mais, il y a une activité qui parait rentable pour certains habitants de la zone de la vallée bourdon ; c’est la vente d’arbre de noël. A chaque période Noel, si vous passez dans la zone, vous pouvez remarquer des rameaux d’arbre de diverses branchettes colorées et exposés à la vente. Certains s’en servent pour la décoration des maisons au cours de la noël.
Si vous passez une pleine journée dans le quartier, vous entendiez chaque matin certains du quartier qui quittent de bonne heure leur demeure pour se rendre dans les rues. Et c’est quel que soit la situation du pays. Ils rentrent toujours très tard le soir. C’est-à-dire beaucoup se débrouillent en plein jour. Tandis que la majorité des jeunes vont à l’école ou s’occuper des tâches domestiques ou se plaisent. En ce qui concerne les jeunes dans le quartier, ils n’ont pas de large relation entre les gens du quartier mais le peu qu’il y a entre les gens des maisons approximatives est amical, complaisant. Ils dorment très tard le soir pendant qu’ils se discutent de tout et de rien dans certaines cours. Ils se contentent à moquer les uns des autres. Vous pouvez remarquer une fine curiosité de quelques jeunes et même certains adultes de certaines maisons qui se plaisent dans les orifices de porte de maison pour apercevoir ce qui se passe à l’intérieur.
Il n’y a pas un dispositif de sécurité formelle dans la zone de la vallée de bourdon. La présence des forces de sécurité n’y est jamais remarquée. Aucune poste de police n’est là. A raison qu’on commande la présence des forces de sécurité. Aucun incident majeur ne s’est encore produit dans le quartier. Aucun vol, aucun viol, et autres actes criminels ne répètent dans la zone depuis des lustres. Le soir, la zone est silencieuse. Au contraire, d’octobre 2015 dernier, il y a eu une rumeur qui circule dans le quartier concernant un groupe de malfaiteur qui aurait dû débarquer dans la zone pour poser des actes morbides. Cette rumeur a mobilisé toutes les catégories et la majorité des habitants du quartier. Ils se forment ce qu’on appelle brigade. Malheureusement, rien n’était arrivé lors. Parfois, vous pouvez entendre spontanément des bruits retentissant dans le quartier au cours du mois de décembre. C’est bruit n’est pas objet à provoquer de la peur bleu. C’est plutôt le bruit de pétard des jeunes gens qui s’amusent pour la noël. Ils font partir des coups de pétard à n’importe quel instant. Les gens se sentent tellement en sécurité, ils ne disposent pas presque du chien de garde. Le seul chien de garde que l’on peut croiser dans une seule maison est un habitué des gens de la zone. Tout le monde s’y passe et s’y repasse sous leurs yeux.
En plus du retentissement des coups de pétard pour la noël, la zone est occupée aussi d’un jeu que l’on appelle communément « La houlette Pidous ».
Wilson Archange Saint-brun
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