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samedi 20 juin 2015

11 milliards d’euros pour expulser les Africains


11 milliards d’euros, le coût pour l’Europe pour expulser les migrants Africains Alors que la France continue de surveiller ses frontières et refuse une politique de quotas de migrants proposée par la Commission européenne, une enquête menée par une quinzaine de journalistes révèle le coût de la politique de lutte contre l’immigration clandestine en Europe depuis quinze ans. 11,3 milliards d’euros. C’est le coût des expulsions de migrants illégaux menées depuis 2000 par les 28 pays de l’Union européenne ainsi que la Norvège, la Suisse, le Lichtenstein et l’Islande. À l’échelle française, cette somme correspond presque aux économies que le gouvernement espère dégager grâce à son choc de simplification d’ici à 2016, soit 11 milliards d’euros. Mais c’est beaucoup moins que ce que les migrants déboursent eux-mêmes pour atteindre la forteresse européenne : en quinze ans, quelque 1,2 millions de réfugiés sans papier et de migrants ont déboursé pour leur voyage pas moins de 15,7 milliards d’euros, estime The Migrants Files. Dans cette enquête, publiée ce jeudi, un consortium de journalistes européens détaille le coût de la lutte contre l’immigration clandestine depuis quinze ans pour les contribuables européens. Reconduite à la frontière : 1 milliard d’euros par an Au total, ces derniers auraient payé 1 milliard d’euros par an, rien que pour reconduire les migrants à la frontière. Mais le coût varie beaucoup selon les pays. Ainsi, en 2014, ces opérations auraient coûté 217 millions d’euros à la France, une somme largement supérieure à celles mobilisées par l’Espagne (36 millions d’euros), l’Italie (17 millions d’euros) ou même la Grande-Bretagne (149 millions d’euros). Et encore, ces chiffres ne prennent pas en compte les reconduites effectuées dans le cadre du Règlement Dublin II, qui gère les demandes d’asile. Ce n’est pas tout. Si les expulsions représentent la part la plus élevée du budget européen consacré à la lutte contre l’immigration clandestine, d’autres postes comme le contrôle aux frontières, les programmes de recherche et développement (R&D) en matière de sécurité, ou encore les dispositifs de surveillance, font également grimper la facture totale à 1,6 milliard d’euros. Coordination des efforts européens : 955 millions d’euros Ainsi, près de 1 milliard d’euros a été déboursé pour coordonner les efforts de contrôle au niveau européen, 70% de cette somme revenant à Frontex. Et pour faciliter la tâche de la police aux frontières, 226 millions d’euros ont été déboursés dans l’achat de matériel de haute technologie (drones, bateaux à grande vitesse, jumelles de vision nocturne…), profitant largement aux fournisseurs de ces équipements, Airbus en tête. Recherche et développement : 230 millions d’euros L’entreprise d’aéronautique est d’ailleurs pointée du doigt, aux côtés de Thalès, parmi « les quelques grands gagnants économiques de cette politique de fermeture des frontières ». Pas moins de 39 programmes de R&D auraient en effet été menés par certaines entreprises de technologies et d’armement avec une mission claire : « Chercher comment conserver les réfugiés hors d’Europe ». Sans oublier les fortifications : 77 millions d’euros Enfin, les impressionnants murs érigés le long des frontières grecques, espagnoles et bulgares pèsent pour 77 millions d’euros, dont plus de la moitié a servi à la construction du seul mur de Melilla, enclave espagnole au Maroc. Mais d’autres doivent encore suivre. Le ministre des Affaires Étrangères hongrois a ainsi annoncé, le 17 juin, l’édification d’un mur de 4 mètres de haut sur 175 kilomètres de frontière avec la Serbie. source: Voila ça

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