Un homme de 49 ans a été condamné mardi à la prison à vie pour avoir tué deux de ses patients et empoisonné vingt autres en Angleterre. Il a été décrit comme un psychopathe narcissique par les experts.
«Diabolique», «psychopathe», «incroyablement méchant»… les qualificatifs ne manquent pas dans la presse britannique pour décrire Victorino Chua, condamné mardi à la prison à vie en Angleterre. L’homme de 49 ans restera jusqu’à au moins 2050 derrière les barreaux. Il été déclaré coupable de deux meurtres et d’avoir empoisonné 20 autres personnes. Des victimes pas comme les autres puisque toutes étaient hospitalisées à Stockport, au sud de Manchester et que Chua était leur infirmier.
Entre juin et juillet 2011, ce père de deux enfants a injecté des doses d’insuline aux patients à la place de leurs perfusions de solution saline. Les victimes les plus âgées ont été les premières touchées par ce crime.
Deux patients, Tracey Arden, 44 ans, et Alfred Weaver, 83 ans, ont agonisé pendant des heures avant de mourir d’une overdose. Un troisième, Grant Misell, 41 ans, souffre aujourd’hui de lésions cérébrales, après que l’insuline a provoqué un manque d’oxygène dans son cerveau. Après l’énoncé du verdict, le juge a déclaré que ce que l’accusé avait fait était «inexplicable et irrationnel».
Juste avant son arrestation en 2012, Victorino Chua a écrit une lettre d’aveux, trouvée dans sa cuisine. Il y expliquait être «un ange devenu diabolique», rapporte le «Telegraph».
D’après les enquêteurs cités par le «Daily Mail», l’homme que les experts qualifient de «psychopathe narcissique» a menti pour pouvoir entrer à l’hôpital, falsifiant ses diplômes. Ils ajoutent que l’homme aimait voir «souffrir ses victimes». Des propos confirmés par la sœur d’Alfred Weaver, qui assure qu’il est «diabolique et qu’il aimait visiblement la souffrance des autres». «Il avait besoin de faire du mal», poursuit-elle.
Il avait peur « d’aller en enfer »
Dépendant aux antidouleurs et antidépresseurs, Victorino Chua aurait fait part dans le passé de son envie de mettre fin à ses jours. Mais il avait peur «d’aller en enfer». Dans sa lettre, l’homme d’origine philippine expliquait «écrire au cas où quelque chose (lui) arrive».
«Comme ça, ma famille pourra raconter l’histoire de l’homme angélique devenu démoniaque. Les confessions d’un infirmier amer. J’ai tellement à dire mais je les emmène dans ma tombe. Ma famille, elle, va entrer dans l’histoire en Angleterre», pouvait-on lire.
source: voilaca
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