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jeudi 2 juillet 2015

Une fille de 16 ans battue et brûlée vive par la foule


Une jeune fille de 16 ans a été battue puis brûlée vive par une foule en colère dans la ville de Rio Bravo au Guatemala. Selon les médias hispaniques, elle était accusée d’avoir participé au meurtre d’un chauffeur de taxi. Terrifiant. Inhumain. Une vidéo montrant une jeune femme en train d’être battue, torturée puis brûlée vive en plein jour par un attroupement de personnes, circule sur la toile depuis deux jours. Sur les images, une fille âgée de 16 ans, est poussée plusieurs fois au sol et reçoit des coups de pieds et de poings. Soudain, un homme asperge un peu d’essence sur ses vêtements avant d’y mettre le feu. Encore vivante, la jeune femme crie et se roule par terre. Les témoins, nombreux, ne lui apportent aucune aide. Une nouvelle flopée d’essence lui est alors jetée dessus. La jeune adolescente hurle puis ne bougera plus. Selon «The Independant», se basant sur les informations du site internet local «Tiempo», la scène a eu lieu à Rio Bravo au Guatemala (Amérique centrale). La victime était accusée d’être impliquée dans le meurtre d’un chauffeur de taxi local, Carlos Enrique González Noriega. Les assassins du chauffeur de 68 ans auraient disparu après l’attaque mais la jeune fille aurait été attrapée par des voisins sur les lieux du crime. La foule, en colère, aurait souhaité la punir. Rendre leur propre justice. Femmes, enfants… L’influence de la violence Sur la vidéo, des femmes et des hommes sont impliqués. Des enfants assistent même au spectacle. Les téléphones portables sont de sortie et filment le théâtre de la justice populaire. Selon les médias hispaniques, la police, arrivée après les faits, n’a pas encore pu identifier l’adolescente. Un acte barbare qui n’est pas sans rappeler une affaire similaire dans le pays. En mars denier, deux hommes, accusés d’avoir volé une voiture, avaient été torturés par les habitants du village de Saquiyá, à 160km de Rio Bravo. L’un avait été brûlé vif, l’autre avait été pendu à un arbre. Un lynchage d’une extrême violence qui est monnaie courante au Guatemala. Le pays est en proie à une criminalité de plus en plus grande, livré au trafic de drogue et d’êtres humains, et à une police de plus en plus dépassée. Pire. Le Guatemala a un taux de 40 homicides pour 100 000 habitants. «The Independant» rappelle que le pays est à la 6ème place des nations où se déroule le plus de crimes et que moins de 4% de ces meurtres finissent par une condamnation. source: Voilaca

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