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lundi 28 décembre 2015

L’HOPITAL QUI REND MALADE

                                                 

Ma visite a hôpital de université d’Etat d’Haiti pour des petites douleurs aux testicules, m’a donné la possibilité de voir à quel point que l'un des  plus grand centre hospitalier du pays fonctionnait bien.
 Je m’y étais rendu vers les sept heures (7h) parce que je devais aller au cours au plus tard a neuf heure (9h). Après avoir rempli les formalités administrative, je m’étais assis comme les plusieurs dizaines de personnes qui étaient là.
J’attendais l’urologue , qui lui, comme tous les autres médecins, était à sa Clinique à cette heure.
On attaquait les trentes minutes, j’étais encore la assis, à attendre qu’il arrive, comme c’était le cas pour cette jeune fille qui avait sa paume serrée  à l’oreille en pressant un peu plus fort à chaque fois que cette douleur, qu’elle avait à cet organe augmentait un peu plus, elle criait, on dirait qu’elle ne s’entendait plus,  à force que son oui était dévasté.
Toute sa douleur se lisait sur le front en sueur de sa mère qui essayait de l’aider comme elle pouvait , tantôt en lui passant de l’eau au visage, tantôt en lui donnant à boire , et le temps passait.
On était huit heure (8H), et il n’était pas encore là, le docteur que nécessitait son cas, le mien non plus, bon moi je pouvais attendre étant donné que j avais  que de petite douleur de rien du tout.
 Je parlais à  un monsieur qui attendait lui aussi un sauveur, et une infirmière qui par son arrogance m’a fait penser à une de mes jardinières des années de kindergarten, en me rappelant que j’étais  à l’hôpital et je devais me taire, alors qu’a quelque pas scandaient des “ benissoit éternelle” à immaculée conception, la chapelle de l’église, des cris dans le ciel en espérant  en retour obtenir la somme que va coûter une intervention chirurgicale, pour exécuter des prescriptions, pour payer le lit sur lequel est longé un proche en agonie, des prières pour apaiser des douleurs que ceux des soins et des médicaments peuvent soulager en vrai.
Il était 8h30mn le messie n’était pas encore là, et mon cour était à 9h, le pire, je ne serais pas le premier à passer comme l’indiquait ce numéro trente sur ma petite carte. Devrais je m’en aller et repasser un autre jour? En me levant, je voyais les autres “attendant” se précipiter pour ce mettre en ligne, un Christ était là, par chance, celui que nécessitait mon cas.
Je restais assis, et recommençais  à attendre. J’étais appelé vers les 9h moins quart, j’entrais, mon bonjour docteur n’avait pas eu de réponse , son regard qui était au clavier de son portable, emprisonnait ses doigts pour libérer sa voix sur le champs d’une conversation watsapp, et moi j’étais là, debout devant lui, ne pouvant m'empercher de me demander, est ce qu’il aurait la même attitude à sa Clinique? Aurais- je le même traitement si j’avais payé les milles gourdes que les consultations y coûtent? J’en doute.
J’y étais sorti avec une fiche de prescription en main, rassure pour moi, mais perdu pour cette mère qui attendait son messie. Avec son regard  aussi vide que le contenant d’humanité de certains médecins, elle n’était pas patiente car pour être patiente il faudrait qu’elle ait une autre option, une autre possibilité, pour laquelle elle opterait à la minute que celle-ci ne l’aidait plus, mais elle était condamné obligé à attendre, elle ne pouvait perdre espoir, elle n’en avait pas le droit, en parlant de perte sa fille, elle, avait perdu sa voix, elle ne criait plus, ses larmes se bousculaient… La douleur glissait sur ses joues, ce spectacle mêle  au mauvais goût de l’attente des autres patients et ma phobie pour les hôpitaux me poussaient le dos. Continuer à assister à cette scène m’était plus supportable. J’étais à l’hôpital de l’université d’Etat d’Haiti pour soigner un rien, j’y étais sorti avec tout le mal du monde, ce qui risqué d’arriver à n’importe qu’elle personne possédant une once d’humanité et de sensibilité et qui visite l'un des  plus grands centre hospitalier du pays.
                                                                              
  Badio dit Mario Pandache
                                                                                                                        Magazine de la Perfection
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