Haïti, en forme longue la République d’Haïti, en créole haïtien Ayiti et Repiblik Dayiti, est un pays des Grandes Antilles occupant le tiers occidental de l’île d'Hispaniola (soit 27 750 km2 environ). Sa capitale est Port-au-Prince et son point culminant est le pic la Selle avec 2 680 mètres d’altitude.
La défaite de l'armée de Napoléon Bonaparte lors de la Bataille de Vertières5 en 1803 est à l’origine de la création de la République d’Haïti qui devient en 1804 la première République indépendante de population majoritairement noire. Haïti est aussi le seul pays francophone indépendant des Caraïbes.
Haïti est un pays en voie de développement.
Après avoir été une des premières destinations de la Caraïbe dans les années 1950, 1960 et 1970 et avoir raté la transition démocratique après la chute des Duvalier (François Duvalier dit « papa doc », Jean-Claude Duvalier dit « bébé doc ») ; Haïti surnommé « La Perle des Antilles » fait l'expérience d'une démocratie renaissante et tente de s’organiser et de se reconstruire après le violent séisme du 12 janvier 20106.,7.
Haïti est membre observateur et invité permanent de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA). En 2015, selon l'OMS l'espérance de vie d'un haïtien est de 63 ans (62 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes).
Chez les Taïnos, Ayiti signifierait selon les versions : « terre des hautes montagnes »8 ou « la montagne dans la mer »9, ou « âpre terre »10.
Lorsque les flibustiers français — qui ont d'abord envahi l'île de la Tortue au nord — migrent vers la partie occidentale de l'île d'Hispaniola, ils francisent en Saint-Domingue, le nom de Santo Domingo, qui est celui de la capitale de l'île fondée par les Espagnols au sud-est de celle-ci.
De 1630 à 1664, ce nom reste informel jusqu'à ce que Colbert incorpore la « colonie de Saint-Domingue » à la Compagnie des Indes occidentales. Le nom de Saint-Domingue sera confirmé par les traités de Ryswick (1697) et de Bâle (1795) pour désigner la partie occidentale (pars occidentalis) qui, durant cette période coloniale française, est aussi surnommée la « perle des Antilles ».
Le , en déclarant l'indépendance du pays, Dessalines lui redonne le nom taino d'origine, Haïti-Bohio-Quisqueya, en honneur à ce peuple amérindien.
En créole, le pays est appelé Ayiti.
Le territoire d'Haïti est principalement constitué par la partie occidentale de l'île d'Haïti que l'on nomme également « Terre haute ou montagneuse », à laquelle vient s'ajouter un certain nombre d'autres îles et archipels tels que :
Le relief de la « Terre montagneuse » est généralement constitué de montagnes escarpées avec de petites plaines côtières et des vallées. Comme pour l'île entière, celui de la République d'Haïti est formé de deux bandes montagneuses principales séparée par la Plaine du Cul-de-Sac : l'une au Nord, où s'élèvent la chaîne du Haut-Piton, le massif des Montagnes Noires et la chaîne des Matheux ; l'autre au Sud, constituée par le massif du pic la Selle et le massif de la Hotte.
Malgré la déforestation à grande échelle sur l'ensemble du territoire national, Haïti possède encore des zones boisées qui s'étendent sur le pays voisin qu'est la République dominicaine. Ainsi ces deux États partagent la forêt de pins de l'île d'Hispaniola qui couvre encore une partie du massif du Pic la Selle et du massif de la Hotte.
La partie centrale et l'est forment un grand plateau d'altitude. Le principal fleuve haïtien est l'Artibonite.
Haïti (comme le reste de l'île d'Hispaniola) se trouve dans une zone sismiquement active, entre deux plaques tectoniques : la plaque nord-américaine au nord et la plaque caraïbe au sud, rendent le pays particulièrement vulnérable aux tremblements de terre. Celui du , se révéla être le plus grand séisme jamais enregistré dans ce pays, dévastant notamment la région de la capitale Port-au-Prince, faisant plus de 300 000 morts, et des millions de sans abris.
Environnement
En 1925, 60% des forêts originelles d'Haïti étaient déjà détruites, chiffre qui atteint aujourd'hui 98%, à la fois pour se procurer du bois de feu et pour créer des surfaces agricoles. En outre, l'érosion due à la déforestation a causé des inondations périodiques, comme le 17 septembre 2004, lorsque la tempête tropicale Jeanne a tué plus de 3 000 personnes et détruit des routes, en particulier dans la ville des Gonaïves.
En Haïti, il existe des espèces endémiques de papillon telles qu’Abaeis nicippiformis11, de fleurs (orchidées...) et autres propres à l'île. Les gros reptiles sont représentées par le Crocodile américain (Crocodylus acutus).
Surnommée autrefois la « perle des Antilles », Haïti bénéficie d'un climat tropical, d'une température moyenne de 30 degrés Celsius[réf. nécessaire] et de plusieurs jours de soleil par an. Le tourisme à Haïti est à la fois culturel, avec des forts, dont la citadelle La Ferrière et le palais de Sans-Souçi et des villes comme Labadie ainsi que naturel, avec les plages d'eau turquoise de Jacmel.
La défaite de l'armée de Napoléon Bonaparte lors de la Bataille de Vertières5 en 1803 est à l’origine de la création de la République d’Haïti qui devient en 1804 la première République indépendante de population majoritairement noire. Haïti est aussi le seul pays francophone indépendant des Caraïbes.
Haïti est un pays en voie de développement.
Après avoir été une des premières destinations de la Caraïbe dans les années 1950, 1960 et 1970 et avoir raté la transition démocratique après la chute des Duvalier (François Duvalier dit « papa doc », Jean-Claude Duvalier dit « bébé doc ») ; Haïti surnommé « La Perle des Antilles » fait l'expérience d'une démocratie renaissante et tente de s’organiser et de se reconstruire après le violent séisme du 12 janvier 20106.,7.
Haïti est membre observateur et invité permanent de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA). En 2015, selon l'OMS l'espérance de vie d'un haïtien est de 63 ans (62 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes).
Toponymie
Chez les Taïnos, Ayiti signifierait selon les versions : « terre des hautes montagnes »8 ou « la montagne dans la mer »9, ou « âpre terre »10.
Lorsque les flibustiers français — qui ont d'abord envahi l'île de la Tortue au nord — migrent vers la partie occidentale de l'île d'Hispaniola, ils francisent en Saint-Domingue, le nom de Santo Domingo, qui est celui de la capitale de l'île fondée par les Espagnols au sud-est de celle-ci.
De 1630 à 1664, ce nom reste informel jusqu'à ce que Colbert incorpore la « colonie de Saint-Domingue » à la Compagnie des Indes occidentales. Le nom de Saint-Domingue sera confirmé par les traités de Ryswick (1697) et de Bâle (1795) pour désigner la partie occidentale (pars occidentalis) qui, durant cette période coloniale française, est aussi surnommée la « perle des Antilles ».
Le , en déclarant l'indépendance du pays, Dessalines lui redonne le nom taino d'origine, Haïti-Bohio-Quisqueya, en honneur à ce peuple amérindien.
En créole, le pays est appelé Ayiti.
Géographie
Le territoire d'Haïti est principalement constitué par la partie occidentale de l'île d'Haïti que l'on nomme également « Terre haute ou montagneuse », à laquelle vient s'ajouter un certain nombre d'autres îles et archipels tels que :
- La Gonâve ;
- l'île de la Tortue ;
- Les Cayemites ;
- l'Île-à-Vache.
Le relief de la « Terre montagneuse » est généralement constitué de montagnes escarpées avec de petites plaines côtières et des vallées. Comme pour l'île entière, celui de la République d'Haïti est formé de deux bandes montagneuses principales séparée par la Plaine du Cul-de-Sac : l'une au Nord, où s'élèvent la chaîne du Haut-Piton, le massif des Montagnes Noires et la chaîne des Matheux ; l'autre au Sud, constituée par le massif du pic la Selle et le massif de la Hotte.
Malgré la déforestation à grande échelle sur l'ensemble du territoire national, Haïti possède encore des zones boisées qui s'étendent sur le pays voisin qu'est la République dominicaine. Ainsi ces deux États partagent la forêt de pins de l'île d'Hispaniola qui couvre encore une partie du massif du Pic la Selle et du massif de la Hotte.
La partie centrale et l'est forment un grand plateau d'altitude. Le principal fleuve haïtien est l'Artibonite.
Haïti (comme le reste de l'île d'Hispaniola) se trouve dans une zone sismiquement active, entre deux plaques tectoniques : la plaque nord-américaine au nord et la plaque caraïbe au sud, rendent le pays particulièrement vulnérable aux tremblements de terre. Celui du , se révéla être le plus grand séisme jamais enregistré dans ce pays, dévastant notamment la région de la capitale Port-au-Prince, faisant plus de 300 000 morts, et des millions de sans abris.
Environnement
En 1925, 60% des forêts originelles d'Haïti étaient déjà détruites, chiffre qui atteint aujourd'hui 98%, à la fois pour se procurer du bois de feu et pour créer des surfaces agricoles. En outre, l'érosion due à la déforestation a causé des inondations périodiques, comme le 17 septembre 2004, lorsque la tempête tropicale Jeanne a tué plus de 3 000 personnes et détruit des routes, en particulier dans la ville des Gonaïves.
Climat
Le climat est tropical. La saison des pluies s'étend d'avril à juin puis d'octobre à novembre. La saison des ouragans s’étend du mois de juin jusqu’à la fin du mois de novembre.Faune
En Haïti, il existe des espèces endémiques de papillon telles qu’Abaeis nicippiformis11, de fleurs (orchidées...) et autres propres à l'île. Les gros reptiles sont représentées par le Crocodile américain (Crocodylus acutus).
Tourisme
Surnommée autrefois la « perle des Antilles », Haïti bénéficie d'un climat tropical, d'une température moyenne de 30 degrés Celsius[réf. nécessaire] et de plusieurs jours de soleil par an. Le tourisme à Haïti est à la fois culturel, avec des forts, dont la citadelle La Ferrière et le palais de Sans-Souçi et des villes comme Labadie ainsi que naturel, avec les plages d'eau turquoise de Jacmel.
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