Autrefois, la beauté de la rivière de
Thomonde n’était pas saisonnière. Au cours de la période pluvieuse comme celle
de la sècheresse, elle gardait son caractère attractif. Beaucoup de monde s’y
déferlait au quotidien pour pêcher,
faire la lessive comme pour se détendre. La fraicheur de la rivière alimentée
de quelques mystérieuses sources naturelles, du long paysage naturel de la
rive, d’une galette de pierre et d’argile, des terrains sablonneux …laissaient d’antan un gout de revenez-y à ceux qui
côtoyaient la rivière. Les étrangers, les vacanciers, les adultes, même les enfants, en dépit de l’interdiction des parents de fréquenter la rivière sous
le label que la rivière est
hantée, se complaisaient, se réjouissaient tous en côtoyant la rivière de
Thomonde pour en déguster ses délices.
Cette rivière traversant la
courte vallée thomondoise était constituée de gros et moyen bassin
silencieux. On s’en souvient du bassin
paulina, basin mapou, bassin de l’embouchure, bassin dò, bassin de Bayonne,
bassin vadra…Selon l’opinion d’autrefois, certains de ces bassins disposaient,
en plus de réserve cage de poisson et du crabe, aussi bien de virulents diables
anthropophagiques. Comme la rivière
court dans une vallée, de grand courant d’eau, des
« rimolines » vrombissants, captivants accueillent leurs
usufruitiers. Au courant, au rimoline,
au bassin, les gens s’y prenaient des « brasses » et s’y faisaient
des jambes. On se souvient comment des
cohortes de jeunes thomondois avaient l’habitude de parcourir le long de la rivière à partir des
« chambres » de caoutchouc, des tronçons de bananes attachées en deux
et mêmes trois parfois. Le long du
périple, ils s’amusaient de la mangue ou de la canne-a-sucre trouver sur le
passage sans moindre résistance ni contrôle de la part d’un quelconque
propriétaire. Par ailleurs, en ce qui
concerne les bassins, autrefois, les
jeunes de thomonde s’en servaient pour
organiser des « coules », tirer des « coups de
roues », « faire des rouleaux » jusqu’avoir la peau
blanchie et voir la fumée là-bas en dépit du risque d’être flagellé par leurs
parents récalcitrants.
En dépit de l’interdiction des parents,
certains jeunes thomondois comptaient autrefois de tout fait afin de contourner les barrières érigées. Ils n’entendaient pas négocier la rivière de Thomonde. Pour ce, après s’être
trempé comme un canard, ils couraient à ce qu’on appelle « Mare
Lalo » avant de reprendre le chemin de la maison. Lors, cet artifice visait d’empêcher aux parents de leur
sanctionner pour avoir passé trop de temps ailleurs ou seulement pour avoir
fréquenté la rivière qu’ils croyaient mangeurs d’homme. Toutefois l’enfant
« mare lalo » sous réserve de le jeter dans le feu ardent ou le
déposer derrière un canaris rafraichissant. Si l’enfant n’a pas été
fouettée dès son arrivée à la maison, il
avait eu l’obligation de déposer les feuilles de « lalo »
derrière les canaris. Mais, si c’est le contraire, l’enfant jette furieusement
« lalo » dans un boucan de feu ardent.
Par ailleurs, ci-joignait, à proximité
de la rivière de Thomonde des cuvettes d’eau stagnante laissée au passage quand
la rivière était en cru. Des gens s’y
administraient des « branivre ak zoranj si» surtout en période sèche pour chasser les poissons de l’eau en
maitre prédateur. Là, vous entendiez souvent des « Taureau
Lagon » vrombissant dans leurs
trous à proximité de l’eau stagnante.
Des jeunes ont témoigné avoir reçu des
coups de tête de ces « taureau
lagon » lorsqu’ils s’y mettaient à la pêche du crabe dans le bourbier parfois du fond d’herbe. Toutefois, une
décennie de cela, quel que soit la saison, vous aperceviez toujours des gens de
la commune, de toutes les catégories, qui péchaient dans la rivière avec des
« priviers », des frênes, des glaces, des fils de zinc attachée d’un
ou deux hameçons. Ceux qui n’utilisaient pas ces derniers outils de pêche, étaient parfois pêchés a la
manu en administrant des boulettes
de pierre contre pierre susceptible de cacher des poissons là-dessous. Par ailleurs, le pourtour de la pierre
pouvait être encerclé pour poser la main dessus du poisson ou le crabe qui aurait tenté de s’enfuir. En
plus de ces trucs, on utilisait aussi des nasses pour attraper des poissons.
Mais, l’usage de la nasse était peu courant. Peu de gens en avait eu possession. Mais, comment se
faisait lors avec la nasse dans la rivière de Thomonde ? On y enfouit des
appâts. On attendait le soir pour la
déposer au fond d’un gros bassin à la discrétion de tout le monde. Il dépose la nasse dans l’eau et la
liait aussi à l’extérieur à un tronc
d’arbre afin d’empêcher qu’elle fut emportée par une éventuelle agitation de
l’eau. D’habitude, tôt le matin, il se
rendait à la rivière pour récupérer la nasse et les poisons qui s’y trouvaient.
Parfois, certains qui avaient aperçu le
lieu du dépôt, enlevé la nasse et en
emporté les fruits qui s’y trouvaient
avant son maître. Parfois, la rivière en cru aurait pu arracher la nasse
jusqu’à l’emporter. Mais, l’usage de nasse n’était pas l’unique moyen de pêcher
au sein de la rivière de Thomonde. D’autre truc utilisé par certains jeunes
d’autrefois, c’était le mode de pêche
“passer panier”. Les paniers passaient
souvent aux abords de la rivière à la suite d’une forte pluie qui avait agité
et débordait la rivière. Lors, on se
souvient des touffes d’écosses géantes
du bord de la rivière qui se servaient toujours de cache-cache aux
poissons. Etait-ce pourquoi, il s’y passait et s’y repassait des paniers
en vue d’attraper des poissons qui s’y refugiaient à raison du jaunissement de la rivière sous
l’effet de l’érosion. Autrefois, aux bords de la rivière de Thomonde, quel que
soit l’eau était jaunâtre ou claire, des
cohortes de personnes de tout âge s’y remarquaient toujours pour la pêche. Il
est vrai qu’on avait déjà relaté pas mal
de truc utilisé au sein de la rivière de Thomonde pour pêcher autrefois, mais,
la citation serait creuse de ne pas rappeler en plus d’usage de ces derniers,
on pêche aussi à partir des morceaux “djaglassine” du palmiste et tout autre objet
creux susceptible de cacher des poissons comme morceau de toile (ranyon), des
marmites… Il serait important de noter que les feuilles de palmiste étaient
très utilises autrefois à Thomonde pour couvrir les toits de maison et tisser
de la « caillette ». Il y avait peu de maison recouverte de tôle voir
du béton. Les gens avaient l’habitude de
paqueter les feuilles des palmistes (tache palmiste) et les laisser moudre dans
l’eau avant l’usage. Il est vrai que cette activité appelait souvent les vieux
mais les jeunes s’y intéressaient parce
que les paquets cachaient souvent du poisson ou/et du crabe. Toutefois, les
pêcheurs aux passages, parfois soupçonnés les parquets, pêchent les dedans et
les laisser délier. Cette action fulminait les
propriétaires du parquet en
retour.
Pour pêcher poissons avec du zinc, le
pêcheur attachait des vers de terre ou
un morceau de mangue à l’hameçon. Lorsqu’on faisait la pêche en cohorte dans la
rivière de Thomonde, on était obligé de laisser la rivière avec quelque chose.
Il était un châtiment d’avoir bredouillé. Il a fallu entrer à la maison avec
quelque fruit d’eau douce qui allait agrémenter la cuisine. Si par mégarde, quelqu’un avait bredouillé, on
l’effarouchait amèrement. Il était qualifié comme celui qui avait été placé pour nourrir les poissons .Voilà pourquoi, chacun s’était débrouillé coute que coute pour revenir avec quelque
chose.
Comme on pêche les poissons, on pêche
aussi les crabes. Et cette activité de pêche traine de petite histoire. En ce
qui concerne les crabs, ils etaient
souvent pêchés à la rive de Thomonde.
« Krab nan kalalou se bagay ki bon anpil » mais les crabes mordent très durs. L’infortuné dont ses doigts furent saisis par les bouclés
en enfouissant main dans « un trou
crabe » pourrait évoquer les derniers saints de l’église catholique
avant son relâche. C’était pourquoi le
crabe avait été pêché la main enveloppée d’un morceau de toile.
Mais, à propos de la rivière de Thomonde, certains mythes sont rapportés.
Autrefois, la majorité des gens avaient
peur de rapprocher certains bassins de la rivière. Relataient-ils avoir l’habitude d’entendre
des tambours battant dans la rivière ou du moins aperçurent-ils le soir des
femmes en blanche, d’une chevelure qui leur apparurent, leur parlèrent, leur
offrirent d’objet divers. En outre suivant l’opinion public d’antan
quand la rivière est agitée jusqu’à
enregistrer des pertes en vie humaine et matérielles, il s’agit de ce
qu’on appelle « Clemeuil » qui passe. Alors le «clemeuil» n’était autre qu’une
femme extrêmement blanche, de lèvre, de chevelure blanche. Certains enfants
étaient bel et bien assimiles aux et filles du « Clemeuil » en raison
de leur peau extrêmement blanche. Outre cela, selon l’opinion, certains ont
souvent perdu des bagues, des chaines en or dans la rivière de Thomonde
et c’étaient toujours les diables qui
les avaient enlevées. Et c’était la seule cause qui obligait
aux gens qui fréquentaient lors la rivière
de se dépouiller de leurs bagues,
chaines…avant d’y plonger. Les gens croyaient dur comme fer que les gros bassins de la rivière de Thomonde
étaient des cages démoniaques. En ce qui concerne les dégâts
enregistrés lorsque la rivière était en cru ,il faut préciser que ils n’
étaient pas tout à fait car des gens en avaient toujours profité. On se
souvient parfois, lorsque la rivière était en cru des pertes de bétails, des
récoltes étaient souvent enregistrées. A
chaque instant-là, ces derniers étaient pourchassés par d’autres
habitants des zones respectives. Lors, les bêtes, les plantes emportées par la
rivière de Thomonde n’avaient pas de maître. Tout le monde charcutait la bête et retirait leur part. A chaque
déluge de la sorte, c’était comme de la chasse
à la proie. Parfois certains
n’attendaient pas même que la rivière en cru se calme. Dès que la pluie s’intensifiait et temporisait, ils s’étaient
descendus au bord de l’eau pour attraper
au passage les régimes de bananes emportées par la force de la rivière.
De toute façon, le malheur des uns fait le bonheur des autres autrefois.
Toutefois, le bord de la rivière de Thomonde procurait aussi beaucoup de
plaisir.
Autour
de la rivière de thomonde, il y avait
un paysage naturel, de géants
arbres forestiers et fruitiers. C’était
pour le moindre des sabliers, des
Bayonnes, des manguiers,...Ces paysages avaient conservé l’eau et la fraicheur
de l’eau et les fruits de la rivière. Ils empêchaient à la rivière en cru à réduire les ravages des
plantations, des animaux en plus du fruit et de l’ombre qu’ils fournissaient.
Mais, certains paysages contigus avec la rivière, comme francillon Beach, Nan
Mapou.., se servaient à certaines activités encore plus sérieuses telles que
journée, piquenique.
Ainsi, une décennie de 2016, certaines
écoles, églises, groupes organisés, groupes non-organisés aménagaient parfois
des lieux a proximités de la rivière de
Thomonde. C’était toujours des moments de défoulement, de recréation au bord de la rivière de Thomonde. Les membres organisateurs s’embarquaient pour
le plus, appareille de music, matériel de cuisine, de la boisson alcoolique,
gazeuse, « clairin »composé sous le paysage naturel. Lors, les gens
mangeaient, buvaient, se baignaient, dansaient. Il s’était étendu et détendu
sur les galettes, dans le sable, dans la rivière pour le moindre bien qu’il survenait parfois des incidents quand certains
rassasiés aurait finit par se perdre
contrôle. La chose importante à
signaler, c’est qu’en plus des personnes invitées ou payés lors de la
majorité de ces activités aux abords de la rivière de thomonde, il y a eu
toujours des gens de la zone qui s’y étaient
pris part. Il suffisait de balancer la musique pour qu’ils fussent venus
de toute part. On aurait dit qu’on n’avait pas besoin de carte d’invitation
pour ces types d’activités aux abords de la rivière de Thomonde.
Il était
vraiment profitable d’organiser des journées dans ces lieux-là. Les
organisateurs de certaines journées
avaient l’habitude de budgétiser sur les fruits de la rivière, à savoir
le poisson et le crabe. Ainsi, des pécheurs de l’organisation de la journée
s’étaient disposés à faire de la pêche
pour la cuisine, plus précisément pour
une éventuelle sauce.
Toutefois, sous le paysage naturel du
bord de la rivière de Thomonde, les journées n’étaient pas toujours de même
calibre. Il était vrai qu’il y a eu souvent des journées bien administrées,
mais, parfois les organisateurs de la journée
étaient les seuls participants
ci-inclus des intrus. Il était quelques amis qui avaient mis ensemble
ceux qu’ils avaient eus de nature et d’espèce pour se complaire pendant
quelques heures au bord de la rivière de thomonde.
Comme rappel, le piquenique a fait son
entrée au bord de la rivière de Thomonde récemment avec une organisation Jeune
dénommé MOJITH « Mouvement des Jeunes Intellectuelles de
Thomonde »
Les principaux plaisirs qu’avait
procurés la rivière de Thomonde étaient
infiniment descriptibles. D’abord, les diffèrent terrains sablonneux déposés par la rivière en cru fournissait de
matériau à la construction de maison. Certains s’en servirent pour faire du
commerce. Ensuite, autrefois, les jeunes avaient l’habitude de convertir
certains de ces endroits sablonneux de Thomonde en terrain de football. Ils
jouaient du ballon dans le sable pour se chauffer le sang avant de se
plonger. Enfin, autrefois, les jeunes avaient l’habitude de se livrer à
des combats, des défis sur les terrains sablonneux de la rivière de Thomonde.
Quel est l’état actuel de la rivière de
Thomonde ? …
Wilson
Archange Saint-brun
Publié
par CASCUDE dans le magazine Perfection
www.perfectionmagazine25.blogspot.com
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