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vendredi 18 mars 2016

RIVIERE DE THOMONDE, UNE reVUE NOSTALGIQUE




Autrefois, la beauté de la rivière de Thomonde n’était pas saisonnière. Au cours de la période pluvieuse comme celle de la sècheresse, elle gardait son caractère attractif. Beaucoup de monde s’y déferlait au quotidien  pour pêcher, faire la lessive comme pour se détendre. La fraicheur de la rivière alimentée de quelques mystérieuses sources naturelles, du long paysage naturel de la rive, d’une galette de pierre et d’argile, des terrains sablonneux …laissaient  d’antan un gout de revenez-y à ceux qui côtoyaient la rivière. Les étrangers, les vacanciers,  les adultes, même les enfants, en dépit  de l’interdiction  des parents de fréquenter la rivière  sous  le label  que la rivière est hantée, se complaisaient, se réjouissaient tous en côtoyant la rivière de Thomonde pour en déguster  ses délices.
Cette rivière traversant  la  courte vallée thomondoise était constituée de gros et moyen bassin silencieux.   On s’en souvient du bassin paulina, basin mapou, bassin de l’embouchure, bassin dò, bassin de Bayonne, bassin vadra…Selon l’opinion d’autrefois, certains de ces bassins disposaient, en plus de réserve cage de poisson et du crabe, aussi bien de virulents diables anthropophagiques. Comme la rivière  court dans une vallée, de grand courant d’eau, des « rimolines » vrombissants, captivants accueillent leurs usufruitiers.  Au courant, au rimoline, au bassin, les gens s’y prenaient des « brasses » et s’y faisaient des jambes. On se souvient comment  des cohortes de jeunes thomondois avaient l’habitude de parcourir  le long de la rivière à partir des « chambres » de caoutchouc, des tronçons de bananes attachées en deux et mêmes trois  parfois. Le long du périple, ils s’amusaient de la mangue ou de la canne-a-sucre trouver sur le passage sans moindre résistance ni contrôle de la part d’un quelconque propriétaire.  Par ailleurs, en ce qui concerne les bassins, autrefois,  les jeunes de thomonde s’en servaient  pour organiser des « coules », tirer des « coups de roues », «  faire des rouleaux »  jusqu’avoir la peau blanchie et voir la fumée là-bas en dépit du risque d’être flagellé par leurs parents récalcitrants.
 En dépit de l’interdiction des parents, certains jeunes thomondois comptaient autrefois de tout fait afin de contourner  les barrières érigées. Ils n’entendaient pas négocier  la rivière de Thomonde. Pour ce, après s’être trempé comme un canard, ils couraient à ce qu’on appelle « Mare Lalo » avant de reprendre le chemin de la maison. Lors, cet artifice  visait d’empêcher aux parents de leur sanctionner pour avoir passé trop de temps ailleurs ou seulement pour avoir fréquenté la rivière qu’ils croyaient   mangeurs d’homme. Toutefois l’enfant « mare lalo » sous réserve de le jeter dans le feu ardent ou le déposer derrière  un canaris  rafraichissant. Si l’enfant n’a pas été fouettée dès son arrivée  à la maison, il avait eu l’obligation de déposer les feuilles de « lalo » derrière les canaris. Mais, si c’est le contraire, l’enfant jette furieusement « lalo » dans un boucan de feu ardent.
Par ailleurs, ci-joignait, à proximité de la rivière de Thomonde des cuvettes d’eau stagnante laissée au passage quand la rivière  était en cru. Des gens s’y administraient des « branivre ak zoranj si» surtout en période sèche pour  chasser les poissons de l’eau  en  maitre prédateur. Là, vous entendiez souvent des « Taureau Lagon »  vrombissant dans leurs trous à  proximité de l’eau stagnante. Des jeunes ont témoigné  avoir reçu des coups de tête  de ces « taureau lagon » lorsqu’ils s’y mettaient à la pêche du crabe dans le bourbier  parfois du fond d’herbe. Toutefois, une décennie de cela, quel que soit la saison, vous aperceviez toujours des gens de la commune, de toutes les catégories, qui péchaient dans la rivière avec des « priviers », des frênes, des glaces, des fils de zinc attachée d’un ou deux hameçons. Ceux qui n’utilisaient pas ces derniers outils de pêche,  étaient parfois pêchés  a la manu en  administrant des boulettes de pierre contre pierre susceptible de cacher des poissons là-dessous.  Par ailleurs, le pourtour de la pierre pouvait être encerclé pour poser la main dessus du poisson ou  le crabe qui aurait tenté de s’enfuir. En plus de ces trucs, on utilisait aussi des nasses pour attraper des poissons. Mais, l’usage de la nasse était peu courant. Peu de gens  en avait eu possession. Mais, comment se faisait lors avec la nasse dans la rivière de Thomonde ? On y enfouit des appâts. On attendait le soir pour la déposer  au fond d’un gros bassin  à la discrétion de tout le monde.  Il dépose la nasse dans l’eau  et  la liait aussi à l’extérieur  à un tronc d’arbre afin d’empêcher qu’elle fut emportée par une éventuelle agitation de l’eau. D’habitude, tôt le matin,  il se rendait à la rivière pour récupérer la nasse et les poisons qui s’y trouvaient. Parfois, certains qui avaient  aperçu le lieu du dépôt, enlevé la nasse  et en emporté les fruits  qui s’y trouvaient avant son maître. Parfois, la rivière en cru aurait pu arracher la nasse jusqu’à l’emporter. Mais, l’usage de nasse n’était pas l’unique moyen de pêcher au sein de la rivière de Thomonde. D’autre truc utilisé par certains jeunes d’autrefois, c’était  le mode de pêche “passer panier”. Les paniers   passaient souvent aux abords de la rivière à la suite d’une forte pluie qui avait agité et débordait la rivière.  Lors, on se souvient  des touffes d’écosses géantes du bord de  la rivière qui  se servaient toujours de cache-cache aux poissons.  Etait-ce pourquoi,  il s’y passait et s’y repassait des paniers en vue d’attraper des poissons qui s’y refugiaient  à raison du jaunissement de la rivière sous l’effet de l’érosion. Autrefois, aux bords de la rivière de Thomonde, quel que soit l’eau était jaunâtre ou claire,  des cohortes de personnes de tout âge s’y remarquaient toujours pour la pêche. Il est vrai qu’on avait déjà  relaté pas mal de truc utilisé au sein de la rivière de Thomonde pour pêcher autrefois, mais, la citation serait creuse de ne pas rappeler en plus d’usage de ces derniers, on pêche aussi à partir des morceaux “djaglassine” du palmiste et tout autre objet creux susceptible de cacher des poissons comme morceau de toile (ranyon), des marmites… Il serait important de noter que les feuilles de palmiste étaient très utilises autrefois à Thomonde pour couvrir les toits de maison et tisser de la « caillette ». Il y avait peu de maison recouverte de tôle voir du béton. Les gens avaient l’habitude  de paqueter les feuilles des palmistes (tache palmiste) et les laisser moudre dans l’eau avant l’usage. Il est vrai que cette activité appelait souvent les vieux mais les jeunes s’y intéressaient  parce que les paquets cachaient souvent du poisson ou/et du crabe. Toutefois, les pêcheurs aux passages, parfois soupçonnés les parquets, pêchent les dedans et les laisser délier. Cette action fulminait les  propriétaires du parquet  en retour.
Pour pêcher poissons avec du zinc, le pêcheur attachait des vers de terre ou  un morceau de mangue à l’hameçon.  Lorsqu’on faisait la pêche en cohorte dans la rivière de Thomonde, on était obligé de laisser la rivière avec quelque chose. Il était un châtiment d’avoir bredouillé. Il a fallu entrer à la maison avec quelque fruit d’eau douce qui allait agrémenter la cuisine. Si par  mégarde, quelqu’un avait bredouillé, on l’effarouchait  amèrement. Il  était qualifié comme celui qui  avait été placé pour  nourrir les poissons .Voilà pourquoi,  chacun s’était débrouillé  coute que coute pour revenir avec quelque chose.
Comme on pêche les poissons, on pêche aussi les crabes. Et cette activité de pêche traine de petite histoire. En ce qui concerne les crabs, ils  etaient souvent pêchés  à la rive de Thomonde. « Krab nan kalalou se bagay ki bon anpil » mais  les crabes mordent très durs.  L’infortuné dont  ses doigts furent saisis par les bouclés en  enfouissant main dans « un trou crabe » pourrait évoquer les derniers saints de l’église catholique avant  son relâche. C’était pourquoi le crabe  avait été pêché  la main enveloppée d’un morceau de toile. Mais, à propos de la rivière de Thomonde, certains mythes sont rapportés.
Autrefois, la majorité des gens avaient peur de rapprocher certains bassins de la rivière.  Relataient-ils avoir l’habitude d’entendre des tambours battant dans la rivière ou du moins aperçurent-ils le soir des femmes en blanche, d’une chevelure qui leur apparurent, leur parlèrent, leur offrirent d’objet  divers.  En outre suivant l’opinion public d’antan quand la rivière est agitée jusqu’à  enregistrer des pertes en vie humaine et matérielles, il s’agit de ce qu’on appelle « Clemeuil » qui passe.  Alors le «clemeuil» n’était autre qu’une femme extrêmement blanche, de lèvre, de chevelure blanche. Certains enfants étaient bel et bien assimiles aux et filles du « Clemeuil » en raison de leur peau extrêmement blanche. Outre cela, selon l’opinion,  certains ont  souvent perdu des bagues, des chaines en or dans la rivière de Thomonde et c’étaient toujours  les diables qui les  avaient enlevées.  Et c’était la seule cause qui   obligait aux gens qui fréquentaient lors la rivière  de se dépouiller de  leurs bagues, chaines…avant d’y plonger. Les gens  croyaient dur comme fer que  les gros bassins de la rivière de Thomonde étaient  des cages  démoniaques. En ce qui concerne les dégâts enregistrés lorsque la rivière était en cru ,il faut  préciser que  ils n’  étaient pas tout à fait car des gens en avaient toujours profité. On se souvient parfois, lorsque la rivière était en cru des pertes de bétails, des récoltes  étaient souvent enregistrées. A chaque instant-là, ces derniers  étaient pourchassés par d’autres habitants des zones respectives. Lors, les bêtes, les plantes emportées par la rivière de Thomonde n’avaient pas de maître. Tout le monde charcutait  la bête et retirait leur part. A chaque déluge de la sorte, c’était comme de la chasse  à la proie.  Parfois certains n’attendaient pas même que la rivière en cru se calme. Dès que la pluie  s’intensifiait et temporisait, ils s’étaient descendus au bord de l’eau pour attraper  au passage les régimes de bananes emportées par la force de la rivière. De toute façon, le malheur des uns fait le bonheur des autres autrefois. Toutefois, le bord de la rivière de Thomonde procurait aussi beaucoup de plaisir.
 Autour  de la rivière de thomonde, il y  avait  un paysage naturel, de  géants arbres  forestiers et fruitiers. C’était pour  le moindre des sabliers, des Bayonnes, des manguiers,...Ces paysages avaient conservé l’eau et la fraicheur de l’eau et les fruits de la rivière. Ils empêchaient  à la rivière en cru à réduire les ravages des plantations, des animaux en plus du fruit et de l’ombre qu’ils fournissaient. Mais, certains paysages contigus avec la rivière, comme francillon Beach, Nan Mapou.., se servaient à certaines activités encore plus sérieuses telles que journée, piquenique.
Ainsi, une décennie de 2016, certaines écoles, églises, groupes organisés, groupes non-organisés aménagaient parfois des lieux  a proximités de la rivière de Thomonde. C’était toujours des moments de défoulement, de recréation  au bord de la rivière de Thomonde.  Les membres organisateurs s’embarquaient pour le plus, appareille de music, matériel de cuisine, de la boisson alcoolique, gazeuse, « clairin »composé sous le paysage naturel. Lors, les gens mangeaient, buvaient, se baignaient, dansaient. Il s’était étendu et détendu sur les galettes, dans le sable, dans la rivière pour le moindre bien qu’il   survenait  parfois des incidents quand certains rassasiés  aurait finit par se perdre contrôle. La chose importante à  signaler, c’est qu’en plus des personnes invitées ou payés lors de la majorité de ces activités aux abords de la rivière de thomonde, il y a eu toujours des gens de la zone qui s’y étaient  pris part. Il suffisait de balancer la musique pour qu’ils fussent venus de toute part. On aurait dit qu’on n’avait pas besoin de carte d’invitation pour ces types d’activités aux abords de la rivière de Thomonde.
 Il était  vraiment profitable d’organiser des journées dans ces lieux-là. Les organisateurs de certaines journées  avaient l’habitude de budgétiser sur les fruits de la rivière, à savoir le poisson et le crabe.  Ainsi, des  pécheurs de l’organisation de la journée s’étaient disposés à  faire de la pêche pour la cuisine, plus précisément pour  une éventuelle sauce.
Toutefois, sous le paysage naturel du bord de la rivière de Thomonde, les journées n’étaient pas toujours de même calibre. Il était vrai qu’il y a eu souvent des journées bien administrées, mais, parfois les organisateurs de la journée  étaient les seuls participants  ci-inclus des intrus. Il était quelques amis qui avaient mis ensemble ceux qu’ils avaient eus de nature et d’espèce pour se complaire pendant quelques heures au bord de la rivière de thomonde.
Comme rappel, le piquenique a fait son entrée au bord de la rivière de Thomonde récemment avec une organisation Jeune dénommé MOJITH « Mouvement des Jeunes Intellectuelles de Thomonde »
Les principaux plaisirs qu’avait procurés la rivière de Thomonde  étaient infiniment descriptibles. D’abord, les diffèrent terrains sablonneux   déposés par la rivière en cru fournissait de matériau à la construction de maison. Certains s’en servirent pour faire du commerce. Ensuite, autrefois, les jeunes avaient l’habitude de convertir certains de ces endroits sablonneux de Thomonde en terrain de football. Ils jouaient du ballon dans le sable pour se chauffer le sang   avant de se  plonger. Enfin, autrefois, les jeunes avaient l’habitude de se livrer à des combats, des défis sur les terrains sablonneux de la rivière de Thomonde.
Quel  est l’état actuel de la rivière de Thomonde ? 
Wilson Archange Saint-brun
Publié par CASCUDE dans le magazine Perfection
www.perfectionmagazine25.blogspot.com

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