Malgré
tous les efforts des gouvernements actuels et passés, le phénomène
de déforestation reste un problème très flagrant en Haïti. La
couverture forestière est aujourd'hui à moins de 2% selon les
sources fournis par les autorités. « Notre
situation est très critique quand on considère la très maigre
couverture forestière qui nous reste aujourd’hui »,
martel un cadre du ministère de l’environnement ayant requis
l’anonymat.
Prenons
le cas du foret des pins qui, maintenant est sur le point de disparaître. Semble que le ministère de l’environnement reste
loin d’intervenir. Regardons bien nos mornes qui se dépérissent
petit à petit, selon un article de (ACF) assainissement
pour action de la faim,
qui stipule
qu’en 1975, les surfaces cultivable d’Haïti ont diminué de
moitié. Ce
qui nous reste, est minime et moins en moins la population pratique
l’agriculture alors que pour survivre elle recourt à la coupe des
arbres pour produire du charbon de bois. Le déboisement de nos
mornes chaque année entraînent la disparition des nombreuses
espèces. Explique, dans le même article de l’ACF, le problème
qui ravage la quatrième ville du pays (il s’agit de Gonaïves) que
l’absence d’arbre à provoquer d’importants dégâts. Par
exemple : en 2008, un cyclone et une tempête meurtriers ont
saccagé la ville et traînent des pertes considérable.
Le problème de
déforestation massive n’est pas uniquement une affaire de l’état.
La société civile doit jouer sa partition. « Mais
la population ne doit pas non plus être passive »,
poursuit un cadre du ministère. Selon
l’ONU plus de 30 millions d’arbres sont coupés chaque année et
que les haïtiens utilisent le charbon de bois ou abattre les arbres
pour faire la cuisson.
Ce qui, engendre une perte exorbitante pour le pays.
Par
conséquent, le gouvernement décrète cette année « l’année
de l’environnement à Haïti »
et fait une prospection de 29% de forets dans 50 ans. La question a
été posée : quelle
Quelle éducation
va-t-il donner à la population ? Comment va-t-il matérialiser
cette idée? Lors que nous savons que nous avons un peuple qui ne
donne aucune importance à l’environnement. On n’a aucun
problème avec cette idée mais quel type d’arbre allons-nous
planter qui pourrait répondre aux besoins de la population afin
qu’elles puissent éviter de les abattre? Ce qui est on ne peut
plus fatal pour le pays semble profiter à certaines personnes
n’ayant pas la vie du tout facile. Ainsi, une marchande de charbon
vivant à Port-au-Prince déclare en avoir tiré profit dans la vente
du charbon. « Je
gagne ma vie dans ce commerce. Par semaine, je
gagne plusieurs
milliers de gourdes, et cela m’aide à faire l’éducation de mes
enfants »,
raconte- t- elle.
Toutefois,
elle est bien consciente que cette pratique est néfaste pour le
pays. Mais elle se voit obliger de faire ainsi pour gagner sa vie.
« J’achète
le charbon à 200 gourdes le sac, et je le vends
à 500 gourdes
dépendamment du client,
toute fois, je sais que ce n’est pas bon pour l’environnement
mais je n’ai pas d’autre recours. En plus on ne nous a pas
interdit formellement », ajoute-elle désespérément.
En dépit
des multiples mesures prises par l’état haïtien à cet effet, la
solution du problème semble ne pas être pour demain. Car, tous
les jours des camions en provenance de nos différentes villes de
provinces rentrent bien chargée à Port-au-Prince. On ne cesse pas
d’abattre les arbres sans aucune condition, sans penser aux
répercutions que tout ça pourraient faire sur l’environnement.
Tôt où tard on va endosser les conséquences. Les paysans qui,
eux-mêmes se sentent dans une situation déplorable. Vivent dans
un système qui leur perce la gorge chaque jour.
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