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lundi 1 septembre 2014


Malgré tous les efforts des gouvernements actuels et passés, le phénomène de déforestation reste un problème très flagrant en Haïti. La couverture forestière est aujourd'hui à moins de 2% selon les sources fournis par les autorités. « Notre situation est très critique quand on considère la très maigre couverture forestière qui nous reste aujourd’hui », martel un cadre du ministère de l’environnement ayant requis l’anonymat.
Prenons le cas du foret des pins qui, maintenant est sur le point de disparaitre. Semble que le ministère de l’environnement reste loin d’intervenir. Regardons bien nos mornes qui se dépérissent petit à petit, selon un article de (ACF) assainissement pour action de la faim, qui stipule qu’en 1975, les surfaces cultivable d’Haïti ont diminué de moitié. Ce qui nous reste, est minime et moins en moins la population pratique l’agriculture alors que pour survivre elle recourt à la coupe des arbres pour produire du charbon de bois. Le déboisement de nos mornes chaque année entrainent la disparition des nombreuses espèces. Explique, dans le même article de l’ACF, le problème qui ravage la quatrième ville du pays (il s’agit de Gonaïves) que l’absence d’arbre à provoquer d’importants dégâts. Par exemple : en 2008, un cyclone et une tempête meurtriers ont saccagé la ville et trainent des pertes considérable.
Le problème de déforestation massive n’est pas uniquement une affaire de l’état. La société civile doit jouer sa partition. « Mais la population ne doit pas non plus être passive », poursuit un cadre du ministère. Selon l’ONU plus de 30 millions d’arbres sont coupés chaque année et que les haïtiens utilisent le charbon de bois ou abattre les arbres pour faire la cuisson. Ce qui, engendre une perte exorbitante pour le pays.
Par conséquent, le gouvernement décrète cette année «  l’année de l’environnement à Haïti » et fait une prospection de 29% de forets dans 50 ans. La question a été posée : quelle


Quelle éducation va-t-il donner à la population ? Comment va-t-il matérialiser cette idée? Lors que nous savons que nous avons un peuple qui ne donne aucune importance à l’environnement. On n’a aucun problème avec cette idée mais quel type d’arbre allons-nous planter qui pourrait répondre aux besoins de la population afin qu’elles puissent éviter de les abattre? Ce qui est on ne peut plus fatal pour le pays semble profiter à certaines personnes n’ayant pas la vie du tout facile. Ainsi, une marchande de charbon vivant à Port-au-Prince déclare en avoir tiré profit dans la vente du charbon. « Je gagne ma vie dans ce commerce. Par semaine, je gagne plusieurs milliers de gourdes, et cela m’aide à faire l’éducation de mes enfants », raconte- t- elle.
Toutefois, elle est bien consciente que cette pratique est néfaste pour le pays. Mais elle se voit obliger de faire ainsi pour gagner sa vie. « J’achète le charbon à 200 gourdes le sac, et je le vends à 500 gourdes dépendamment du client, toute fois, je sais que ce n’est pas bon pour l’environnement mais je n’ai pas d’autre recours. En plus on ne nous a pas interdit formellement », ajoute-elle désespérément.
En dépit des multiples mesures prises par l’état haïtien à cet effet, la solution du problème semble ne pas être pour demain. Car, tous les jours des camions en provenance de nos différentes villes de provinces rentrent bien chargée à Port-au-Prince. On ne cesse pas d’abattre les arbres sans aucune condition, sans penser aux répercutions que tout ça pourraient faire sur l’environnement. Tôt où tard on va endosser les conséquences. Les paysans qui, eux-mêmes se sentent dans une situation déplorable. Vivent dans un système qui leur perce la gorge chaque jour.

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